#Sujet: Re: Il fait froid, tout à coup [pv Ed <33333]Sam 27 Oct - 18:33
Il fait froid, tout à coup.
Forcément, Edward ne pouvait pas nier qu’il aimerait qu’ils aient leur lien, autant qu’ils avaient encore leur pouvoir. À choisir, même, il préférait renoncer à leurs pouvoirs mais garder leur lien. Cependant, ça ne changeait rien à ses sentiments pour Jane, à la force de leurs amours. C’était ce dont la jeune femme devait bien prendre conscience, et c’était justement pour cela qu’elle avait besoin d’un peu de temps, de se rendre compte que rien n’allait changer qu’ils aient leur lien ou non. Qu’en fait, ils n’avaient pas besoin de leur lien pour s’aimer, que leur relation ne se reposait pas uniquement sur ce détail. Parce que c’était ça après tout le truc, ils n’avaient pas besoin de leur lien pour s’aimer, même s’ils ne pouvaient pas nier qu’ils en étaient là parce qu’ils étaient des myrihandes du feu. C’était leur destin en un sens, mais ce n’était pas parce qu’ils perdraient ces pouvoirs, ce lien, que la situation allait changer. Edward avait en tout cas l’intention de prouver à son âme sœur qu’ils allaient s’en sortir tous les deux, qu’ils étaient forts, qu’ils étaient faits l’un pour l’autre et qu’il n’y avait aucune raison qu’ils ne soient pas heureux ensemble. Même si par moment, le jeune homme ne pouvait pas s’empêcher de se dire que Jane serait plus heureuse sans lui. Parce qu’il était quand même la cause de beaucoup de ses soucis.
Edward profita pleinement du moment où Jane déposa ses lèvres sur les siennes, c’était un signe qu’il ne pouvait pas s’empêcher d’apprécier. Même si c’était forcément moins intense quand ils n’avaient pas leur lien, quand la chaleur qui les caractérisait ne se répandait pas dans leur corps. Mais ces lèvres étaient quand même celles que le jeune homme adorait embrasser, plus que tout au monde.
« Je suis heureux. » Répondit-il dans un souffle, quand son âme sœur lui demanda ce qu’elle pouvait faire pour le rendre heureux, ses lèvres encore proches des siennes. D’ailleurs, le jeune homme ne put s’empêcher de s’emparer à son tour de ses lèvres, avant de les séparer de quelques centimètres seulement, son regard plongé dans celui de la jeune femme. « Il suffit que tu me regarde come tu es en train de le faire et je suis heureux. »
Le simple fait d’être en compagnie de son âme sœur le rendait heureux. Forcément, tout n’était pas parfait – et là tout de suite, Edward préférait sentir son âme sœur comme il la sentait d’habitude –, mais il n’avait pas le sentiment d’avoir été plus heureux avant. Le simple fait de pouvoir juste vivre tout le temps avec Jane, qu’ils soient ensemble, ça lui suffisait. Il n’avait pas besoin de plus, il ne désirait pas plus. Jane n’avait vraiment rien besoin de faire pour qu’il soit bien, parce qu’il suffisait qu’elle soit là pour que ça soit le cas. C’était aussi simple que ça.
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#Sujet: Re: Il fait froid, tout à coup [pv Ed <33333]Sam 27 Oct - 18:56
Il fait froid, tout à coup
M
ême s'ils n'avaient pas leur lien, même si la chaleur qui les envahissait habituellement à chaque contact avait disparu, pour Jane, Edward restait son évidence, et ses baisers, même sans cela, étaient juste... les plus agréables et les plus intenses possibles. Quand leurs lèvres se soudaient l'une à l'autre, elle sentait son coeur s'emballer et battre à une vitesse folle. Elle avait envie de se dissoudre en lui, de disparaître pour ne plus jamais avoir à penser à quoi que ce soit d'autre, juste à lui. Lui et personne d'autre. Oui, c'est sûr, leur lien rendait tout plus fort, mais ce qu'elle éprouvait en embrassant Edward, elle ne l'avait jamais ressenti avec Léo, ou avec Connor. Elle savait qu'elle ne le ressentirait avec aucun autre homme. Leurs corps se reconnaissaient entre eux, irrémédiablement, et ce serait toujours le cas. Le seul problème, c'est qu'elle ne pouvait pas savoir à cent pour cent ce qu'il en était précisément pojur Edward.
Même avec leur lien, d'ailleurs, ce n'était jamais une certitude, vraiment. Mais quand il lui affirma être heureux, elle trouva toute la sincérité du monde dans son regard. Il le pensait vraiment. Elle allait essayer de ne pas se torturer mentalement en se disant qu'il serait plus heureux quand même s'ils avaient leur lien, sans compter qu'ils ne seraient peut-être jamais aussi proches qu'avant... Non, il fallait qu'elle savoure. Il fallait qu'elle savoure, parce que irrémédiablement, définitivement Edward et elle étaient des âmes soeurs, et quand il lui disait être heureux, il l'était vraiment, elle n'en doutait même pas, elle ne trouvait pas de véritable raison d'en douter.
-Te regarder comment ? dit-elle avec un léger sourire, le regard toujours plongé dans le sien. Je ne te regarde pas différemment de d'habitude, ajouta-t-elle, décidant de se montrer taquine.
La situation était suffisamment compliquée comme cela, elle n'avait pas la moindre envie d'en rajouter, certainement pas. Elle avait plutôt envie de détendre l'atmosphère, en fait. C'était le moment de se prouver qu'ils étaient capables, quoi qu'il advienne, d'être ensemble et de s'aimer. Un sentiment si naturel que la question, en réalité, ne devrait même pas se poser, mais peu importe. Elle aimait se dire qu'elle lui plaisait en toute circonstances, qu'il n'avait besoin que de sa présence.
Tant que les choses demeureraient ainsi, le reste n'aurait jamais qu'une importance des plus minimes. Et s'il fallait qu'elle le regarde avec tendresse des heures durant, elle était prête à le faire. De toute manière, à quoi bon faire les choses différemment. Ses doutes ne changeaient rien au fait qu'elle l'aimait plus que tout. Mais il fallait sûrement qu'elle cesse de s'épancher sur ses doutes pour s'intéresser plutôt à ses sentiments... dont Edward devait finir par douter, à force.
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#Sujet: Re: Il fait froid, tout à coup [pv Ed <33333]Sam 27 Oct - 19:30
Il fait froid, tout à coup.
C’était frustrant de ne pas ressentir Jane, Edward ne pouvait pas passer à côté de sa frustration, mais en même temps il avait simplement envie de profiter de l’instant présent, des baisers de Jane. Même si ça aurait été bien plus facile pour lui s’il pouvait ressentir ce que ressentait Jane, tenter de deviner ce qu’elle ressentait, ce qu’elle pensait. Parce que même s’ils ne pouvaient pas lire dans les pensées l’un de l’autre, il était plus simple de les deviner. Edward avait envie que Jane soit bien aussi, qu’elle se contente simplement de profiter de l’instant présent, qu’elle ne se pose pas de question, qu’elle ne doute pas. Et forcément, le jeune homme ne pouvait pas le savoir et ça ne faisait que le pousser à douter légèrement. Alors qu’au final, tout pourrait juste être évident et il serait clairement plus simple si c’était évident. Mais tout serait évident si le jeune homme n’avait pas merdé à la base… enfin, ce n’était pas comme s’il pouvait réellement revenir en arrière.
En tout cas, quand Jane reprit la parole sur un ton léger, de la taquinerie, Edward appréciait vraiment. Oh, ils ne pouvaient pas se contenter de fermer les yeux sur les quelques zones d’ombres, sur les problèmes qu’ils pouvaient rencontrer, mais en même temps ça ne servait à rien qu’ils se prennent la tête à longueur de temps. Ils n’avaient pas forcément besoin de ça. Un léger sourire en coin en tout cas orna le visage du jeune homme quand Jane précisa qu’elle ne le regardait pas différent de d’habitude.
« C’est bien pour ça que je suis heureux à longueur de temps moi. » Bon, il exagérait un peu en réalité, mais là il avait juste envie de se concentrer sur le fait qu’ils étaient heureux, qu’ils pouvaient juste se contenter d’être bien, sans aucune prise de tête, en s’aimant tout simplement. « La seule chose dont j’ai besoin c’est que tu sois à mes côtés et tu es à mes côtés là. » Et c’était la stricte vérité. Edward ne pouvait pas complètement dire que la seule chose qui pouvait le rendre heureux était Jane non plus, mais sa vie n’aurait pas la même saveur sans la jeune femme. Samuel le rendait heureux, mais Samuel dans sa vie sans Jane ne parviendrait pas à le combler. « J’ai juste besoin que tu m’aimes. »
Et par moment, bien sûr, Edward ne pouvait pas nier qu’il doutait parfois des sentiments de Jane à son égard. Ce n’était pas de sa faute juste de la sienne, parce qu’il avait fait des erreurs et qu’il passait son temps à craindre qu’elle finisse par l’aimer moins, qu’elle finisse par se rendre compte qu’elle serait plus heureuse sans lui. Il n’avait pas envie de douter de Jane, bien sûr, mais il craignait quand même qu’elle finisse par l’aimer moins alors que de son côté, il savait parfaitement que ses sentiments ne faiblirait jamais.
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#Sujet: Re: Il fait froid, tout à coup [pv Ed <33333]Sam 27 Oct - 19:48
Il fait froid, tout à coup
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ane ne put s'empêcher d'afficher un fin sourire quand Edward lui fit remarquer que c'était bien parce qu'elle le regardait toujours de la même façon qu'il était toujours heureux. Bon, elle osait espérer que le "moi" qui cloturait la phrase n'était pas un reproche concernant le fait qu'elle oubliait peut-être parfois d'être heureuse comme elle le devrait de son côté, et qu'il s'agissait plus d'une formule, en attendant, elle mourait d'envie de lui donner raison... Même si elle doutait fort que ce soit totalement vrai. Pour tout dire, Jane était convaincue que dernièrement, elle rendait son mari bien plus malheureux que l'inverse. Elle n'avait pas envie que ce soit le cas; mais elle savait tout de même qu'elle était clairement à blâmer pour cela. Elle n'avait pas su se comporter de la bonne manière, et il en avait fait les frais... Elle pouvait bien tenter de rattraper les choses, comme en ce moment, elle savait tout de même que le travail qu'il lui restait à faire sur elle-même était bien loin d'être anodin et allait leur demander de véritables efforts pour encore un moment... même si elle ne le voudrait pas, au fond. Elle espérait en tout cas que le moment viendrait où il pourrait réellement exprimer tout son bonheur sans une once de doute ou d'incertitude, parce qu'ils auraient retrouvé ce sentiment d'évidence qui leur ferait se rendre compte qu'il était absurde de penser qu'ils ne puissent pas s'aimer au bout du compte.
Ce qui n'était pas gagné, évidemment, et les propos du jeune homme ne pouvaient très clairement qu'en être la preuve formelle. Si vraiment il était certain à cent pour cent de son amour pour lui, il n'aurait pas besoin qu'elle l'en persuade, et c'était pourtant le cas. Il avait besoin qu'elle soit à ses côtés, qu'elle l'aime, comme si elle était capable de s'éloigner, comme si elle était capable de ne plus l'aimer. Non, évidemment qu'elle n'était capable de rien de cela. Il était toute sa vie. C'était au-delà de l'évidence, elle ne pensait même pas avoir le choix, en réalité.
-Donc tu n'as besoin de rien, répondit-elle alors en espérant qu'elle saurait être la plus convaincante possible. Il était hors de question qu'il doute, cette pensée même la rendait malade. Elle avait trop besoin de lui, et à chaque instant, et elle l'aimait constamment, sans réserve. Il ne devait pas voir ou s'imaginer autre chose, ou elle ne répondrait plus d'elle-même. Elle ne lâchait pas ses yeux des siens. Puisqu'il voulait qu'elle le regarde, il allait être servi. Je t'aime, je t'aime depuis toujours, et je t'aimerais toute ma vie, c'est bien compris ?
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#Sujet: Re: Il fait froid, tout à coup [pv Ed <33333]Sam 27 Oct - 20:22
Il fait froid, tout à coup.
En gros, ça pouvait réellement se résumer par le fait que Edward n’avait besoin de rien en effet. Parce que s’il avait Jane, si la seule chose dont il avait besoin c’était qu’elle l’aime, si c’était le cas donc, il n’avait besoin de rien. Le jeune homme aimait cette perspective, il aimait entendre ces propos de la part de son âme sœur avec une certaine assurance. Sans que cela ne puisse s’apprêter à du doute. Edward n’avait aucune envie de douter des sentiments de son âme sœur à son égard, comme il ne doutait pas une seule seconde de ses sentiments pour la jeune femme et du fait que ces derniers seraient toujours aussi forts jusqu’à la fin. Que jusqu’au jour où ils allaient mourir – ensemble, parce que les choses ne pouvaient pas en être autrement –, le jeune homme allait l’aimer tout autant qu’il l’aimait aujourd’hui, même peut-être plus, mais clairement pas moins. Il n’en doutait pas une seconde, mais malheureusement il ne pouvait pas complètement ignorer le fait qu’il avait bien besoin que son âme sœur le rassure un peu. Il aimerait bien que ça ne soit pas le cas, mais ce n’était pas comme s’il pouvait faire autrement. Avec le mal qu’il avait fait à Jane, il ne pouvait pas s’empêcher d’avoir peur qu’elle finisse par se lasser de lui, qu’elle finisse par se dire que c’était trop dur d’être avec lui.
Mais quand il l’entendait parler comme ça, il ne pouvait qu’avoir envie de la croire sur parole et de ne pas douter une seule seconde. Ce qui était clairement agréable, c’était plaisant de se contenter de profiter de l’instant présent sans se poser de question. Et rien n’était plus agréable que d’entendre Jane lui dire qu’elle l’aimait, qu’elle l’aimait depuis toujours et qu’elle l’aimerait toute sa vie. Quand on connaissait le fait que Jane avait quelque peu de mal à prononcer ces mots, c’était d’autant plus agréable de les entendre. Même si forcément, elle n’était plus autant superstitieuse qu’autrefois (quand bien même il ne l’avait pas aidé à se dire qu’elle pouvait prononcer ces mots sans conséquence, vu son comportement), c’était quand même particulièrement touchant de l’entendre le lui dire.
« D’accord, j’ai bien compris. » Reprit-il dans un sourire, son regard ne lâchant pas celui de Jane non plus. En fait, il avait presque le sentiment qu’ils retrouvaient une petite complicité qu’ils avaient peut-être perdu pendant un temps. L’une des choses qui faisaient qu’ils étaient complices tous les deux justement, qu’ils se comprenaient parfaitement, qu’ils étaient sur la même longueur d’onde. Edward se faisait peut-être des idées, mais c’était une sensation qu’il avait. Même si ce n’était pas simple d’en être sûr au vu du fait qu’ils n’avaient pas leur lien. « Ça aussi ça me rend heureux, quand tu le dis. » Reprit-il alors, d’un ton taquin. « Je ne m’en lasserais jamais. »
Et ce n’était pas juste parce qu’il pourrait avoir besoin d’être rassuré sur les sentiments de Jane.
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#Sujet: Re: Il fait froid, tout à coup [pv Ed <33333]Dim 28 Oct - 11:38
Il fait froid, tout à coup
J
ane aimait Edward plus que tout, c'était une certitude qu'elle avait acquise bien avant d'oser la formuler à voix haute, et pas seulement parce qu'elle était beaucoup trop superstitieuse, aussi parce qu'il n'était pas simple d'admettre qu'un homme qu'on était convaincu d'avoir haï plus que tout était l'homme de votre vie. La jeune femme était tout simplement folle de lui, et c'était comme ça, ce serait toujours comme ça, quoi qu'il advienne et peu importe ce qu'il pourrait lui faire. Si sa trahison n'avait pas su la faire se détourner de lui, alors rien, jamais, ne le pourrait... Et elle ne le voulait pas, d'ailleurs. Jane ne pourrait pas prétendre être toujours heureuse, ce serait sérieusement mentir, mais elle serait un milliard de fois plus malheureuse si elle n'avait pas son époux à ses côtés. Il était tout pour elle : son amant, son ami, son confident, son pire ennemi, son âme soeur...
Comment vouloir le remplacer ou même se passer de lui ? Elle ne le pouvait pas, elle ne le désirait pas, et elle espérait qu'Edward l'assimilerait une bonne fois pour toutes, comme elle-même devrait accepter qu'elle était à la hauteur de cet homme qu'elle aimait plus que tout, qui était absolument toute sa vie. En tout cas, le lui dire lui faisait du boien, au bout du compte, c'était même libérateur. S'il avait longtemps fallu lui arracher ces mots des lèvres, et même si ce n'était pas toujours des plus simple, elle savait que c'était le genre de choses qui pouvaient aider et les consolider : le dialogue. L'air de rien, ils avaient encore des progrès à faire, de sérieux progrès, dans ce domaine. Ils avaient beau, en temps normal, se ressentir, ce n'est pas pour autant qu'ils réussissaient à se dire convenablement les choses, c'était même loin d'être le cas. Et elle croyait Edward volontiers quand il affirmait que l'entendre lui dire qu'elle l'aimait le rendait heureux. C'était même sûr, en fin de compte. Elle devrait certainement le dire encore davantage, encore et encore.
-Tu dis ça maintenant, mais peut-être que si je te le répétais tout le temps, tu en aurais marre.
Ils en auraient sans doute marre tous les deux, d'ailleurs. Mais en son fort intérieur, elle se promit de le lui répéter plus souvent. Elle s'était focalisée sur ses propres craintes, sur ses propres doutes, et pour la peine, elle avait négligé le fait qu'elle était loin d'être la seule à devoir être rassurée. C'était plus simple de faire les choses de cette façon quand ils devaient gérer une situation de crise et que Samuel n'était pas dans le coin, mais ça, c'était une autre affaire, bien évidemment. En tout cas, s'il leur fallait cette gifle en pleine tronche pour se remettre en question, ils en profiteraient.
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#Sujet: Re: Il fait froid, tout à coup [pv Ed <33333]Dim 28 Oct - 12:14
Il fait froid, tout à coup.
Même si Edward avait parfaitement conscience que Jane l’aimait, autant qu’il l’aimait en fait, il était évident que la jeune femme ne parvenait pas autant à prononcer ces mots que lui. Ce qui n’était pas une mauvaise chose, bien au contraire, parce qu’il valait mieux par moment se contenter de se retenir un peu de dire « je t’aime » que de le dire à outrance. Et par moment, Edward l’avait dit un peu trop. Pas forcément à Jane, mais il était de toute façon évident que par moment il avait un peu trop parlé, un peu trop promis, un peu trop eu confiance en lui. Tout comme la jeune femme lui avait clairement fait trop confiance par moment, mais il était vraiment temps qu’ils passent au-dessus de tout cela. Il était clairement temps qu’ils parviennent à dépasser tout cela, même si forcément Edward ne pouvait pas non plus forcer les choses. Il n’avait aucune envie de le faire, il savait que Jane avait besoin de temps tout simplement et il lui laissait tout le temps dont elle avait besoin, même si ce n’était pas toujours évident.
« Non, vraiment je ne pense pas. » Répondit-il quand Jane précisa que si elle passait son temps à lui dire qu’elle l’aimait, il finirait peut-être par s’y lasser. Ce qui en soit n’était peut-être pas complètement faux. Si Jane ne devait qu’avoir ses mots à la bouche, oui il en aurait peut-être marre, tout comme la jeune femme ne manquerait pas d’en avoir marre également. Ils avaient un tas de chose à se dire bien plus intéressant, quand bien même ça ne manquait pas d’intérêt. Ils étaient juste parfaitement au courant de tout cela, ils en avaient conscience. Même si par moment, ils doutaient peut-être un peu trop de leurs sentiments, qu’ils manquaient un peu de confiance. Pas forcément en l’autre, mais en eux même. « Mais bon, si tu as d’autres chose à me dire, je suis partant aussi. »
De toute façon, quoi qu’ils fassent, quoi qu’ils se disent, il n’y avait qu’une seule chose qui comptait, c’était le fait qu’ils soient ensemble. Qu’elle soit à ses côtés. Alors forcément, là c’était plutôt simple et le jeune homme avait le sentiment qu’ils parvenaient à prendre un peu de recule sur tout ce qu’ils vivaient, mais c’était sans doute parce qu’ils étaient seuls, qu’il n’y avait pas la présence de Samuel. Sauf que ça n’allait pas durer. Et la disparition de leur lien ne pouvait que les pousser dans d’autres retranchements également. Il ne savait pas trop comment ça allait durer, combien de temps ça allait durer, mais au moins pour le moment Edward avait juste envie de se concentrer sur ce qu’il se passaient présentement et sur le fait qu’il se sentait bien en cet instant précis. Aussi bien qu’ils pouvaient l’être.
« Ou même, on n’a pas forcément besoin de parler. »
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#Sujet: Re: Il fait froid, tout à coup [pv Ed <33333]Dim 28 Oct - 12:48
Il fait froid, tout à coup
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ane était convaincue que si elle mettait son âme soeur à l'épreuve, il se lasserait bien vite de ses petits mots doux. Ce qui faisait le sel de leur relation, c'était en partie, après tout, le fait qu'ils n'étaient justement pas deux grands niais sentimentaux, ils avaient besoin d'un peu de piments, et les insultes qu'ils se balançaient parfois ainsi que leurs engueulades faisaient partie intégrante d'une telle dynamique. Alors oui, il serait sans doute heureux si elle lui disait je t'aime plus souvent, mais pas, en revanche, si elle le lui disait tout le temps. Elle allait faire de son mieux pour s'améliorer de ce point de vue, elle se le promettait, mais en attendant, elle n'avait pas envie de se prendre la tête avec ça non plus. Ils avaient réussi à trouver un certain apaisement dans une situation qui ne s'y prêtait pas, et c'était à cela qu'elle voulait songer avant tout, le reste n'avait que peu d'importance en comparaison. Ils pourraient réfléchir, plus tard, à la manière de récupérer leurs pouvoirs, mais pour le moment, elle aimait la manière qu'Edward avait de la convaincre de ce que leur situation n'avait absolument rien de désespérée et pouvait être résolue sans le moindre soucis. Pouvoirs ou pas, ils sauraient s'aimer de l'exacte même manière, et ce serait tout simplement parfait... Il fallait qu'ils y croient, qu'ils se le prouvent, et ce moment était tout bonnement idéal, pour cela, définitivement.
Elle savait, en tout cas, qu'il fallait qu'elle apprenne à dialoguer, à communiquer... et elle essayait, vraiment, elle n'avait de cesse que d'essayer de mettre des mots sur son ressenti. Mais c'était si embrouillé, si confus, qu'elle n'avait pas toujours le sentiment d'y parvenir comme il se devrait. Elle avait bien souvent l'impression de s'embrouiller elle même et de rendre ce qui était déjà flou encore plus incompréhensible au bout du compte. Elle avait besoin de faire le tri dans ce qu'elle ressentait, mais évidemment, ça ne pouvait pas être si simple que cela, de nombreuses difficultés se posaient à côté desquelles il était impossible de passer... Mais elle réussirait bien, à un moment ou à un autre, à revenir à elle. Il le faudrait, ce n'est même pas comme si elle avait réellement le choix.
-La parlote, c'est pas ce pourquoi on est les plus doués, observa-t-elle avec un sourire au coin des lèvres.
Et ça, clairement, personne n'irait les contredire à ce sujet tant c'était l'évidence même, au bout du compte. Il fallait qu'il s'améliore quand il était question du langage verbal. Mais le langage du corps, lui, ils le connaissaient définitivement par coeur. Jane n'ajouta rien, ça aurait trahi toute l'intention de départ de la situation... Elle se contenta de s'empara de ses lèvres, et si la chaleur qu'elle ressentait était différente, elle l'éprouvait bel et bien.
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#Sujet: Re: Il fait froid, tout à coup [pv Ed <33333]Dim 28 Oct - 14:14
Il fait froid, tout à coup.
En réalité, il y avait sans doute un certain nombre de chose que Edward et Jane devraient se dire, devrait parler, mais il était effectivement évident qu’ils n’étaient pas les plus doués quand il était question de discussion. Ce n’était pas qu’ils étaient incapables de se parler non plus, mais ils n’étaient pas forcément les plus doués pour mettre des mots sur ce qu’ils ressentaient, sur ce qu’ils désiraient, sur ce qu’ils cherchaient. Et ce n’était pas pour rien qu’ils avaient besoin de ce lien qui les unissait, clairement, parce que c’était une façon comme une autre pour eux de réussir à se comprendre. Ce qu’ils avaient du mal à faire souvent, même avec ce lien. Avec sans… mais pour l’heure, il semblerait quand même qu’ils parviennent plutôt bien à se débrouiller. Edward ne savait pas exactement combien de temps ça allait durer, mais en même temps ils devaient sans doute en profiter pleinement. Ils avaient encore des soucis et clairement, le jeune homme ne pouvait pas nier que le fait de ne pas avoir de son lien avec son âme sœur lui manquait et qu’il espérait qu’ils allaient le retrouver, mais en même temps il valait sans doute mieux qu’ils profitent du fait qu’ils se retrouvaient dans une situation un peu paisible.
Jane ne manqua pas d’affirmer donc qu’ils n’étaient pas doués quand il s’agissait de la parlote, que ce n’était pas leur point fort. Il aurait pu répondre quelque chose, mais il n’en eu pas réellement l’occasion puisque son âme sœur ne manqua pas de s’emparer de ses lèvres. Et il n’y avait pas grand-chose à dire, clairement, ils n’avaient pas besoin de se parler plus que ce qu’ils avaient déjà fait. Alors Edward ne dit rien, se contentant simplement de profiter du baiser de son âme sœur, même s’il était clairement plus froid que d’habitude. C’était différent, ils ne pouvaient pas l’ignorer. Il n’y avait pas cette chaleur que Edward aimait tant. Et en même temps, ces lèvres restaient quand même celles qu’il adorait embrasser, chaleur ou non. Edward prolongea le baiser, ne parvenant dans tous les cas pas à écarter ses lèvres de celle de la jeune femme.
La chaleur n’était pas là, clairement pas, mais ça n’enlevait pas qu’ils avaient quand même cette attraction tous les deux. Ils étaient parfaitement compatibles, sur de nombreux points et ils n’avaient pas besoin de ce lien pour l’être (mais Edward n’allait pas revenir sur le fait qu’ils avaient déjà vécu pendant un temps en tant qu’humain, parce qu’à cette période c’était évident que ce n’était pas le bon exemple). Ils n’avaient donc pas besoin de ce lien pour être proche, pour être compatible. Edward l’embrassait de plus belle, encore et encore, laissant ses mains parcourir son corps. Est-ce que ce n’était pas la preuve que même sans lien, ils étaient faits l’un pour l’autre, le fait qu’ils étaient bien ensemble ? Edward savait bien qu’il ne devait pas réfléchir du tout, mais en même temps il ne pouvait pas s’empêcher de le faire.
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Jane Baker
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#Sujet: Re: Il fait froid, tout à coup [pv Ed <33333]Dim 28 Oct - 14:43
Il fait froid, tout à coup
E
st-ce qu'ils avaient assez parlé ? Est-ce qu'ils étaient réellement allés au fond des choses, n'avaient-ils pas laissé des questions essentielles en suspens, comme ils en avaient beaucoup trop l'habitude ? Elle était incapable de répondre à cette question, mais elle avait envie de croire qu'ils étaient allés plus loin que bien souvent, et à dire vrai, elle n'avait vraiment, mais vraiment plus la moindre envie de parler. Plus maintenant, en tout cas, juste de partager un moment d'intimité avec l'homme de sa vie et de se prouver qu'ils pouvaient être aussi proches, aussi complices qu'ils l'étaient en temps normal sans qu'il soit pour autant nécessaire pour eux de tout partager, au sens propre comme au figuré. Bien sûr, elle savait d'avance que ce ne serait pas la même intensité, bien sûr... mais une autre sorte d'intensité ne serait pas mauvaise à prendre pour autant.
Tout ce qu'elle voulait, c'était se laisser emporter par le tourbillon d'émotions qu'elle éprouvait à chaque fois que le jeune homme et elle ne faisaient plus qu'un. Elle mit son cerveau en pause, n'écouta plus que son corps... et uniquement son corps, puisque celui d'Edward, son propre ressenti, lui était à présent inaccessible. C'était un peu frustrant, bien sûr... mais elle trouvait par certains aspects que ce n'était pas désagréable. Elle aimait pouvoir être à l'écoute seulement de ses sensations, et se les réapproprier, ce qui n'était pas forcément des plus évident en temps normal. Leurs lèvres s'attiraient, s'embrasser, ne voulaient pas se séparer. Pouvoir ou pas, il était évident qu'aucune autre lèvre n'aurait le goût de celles qu'elle embrassait.
Elle se fit presque violence pour se détacher de ses lèvres, mais ce n'était que pour mieux goûter à la peau de ses joues, de son cou, à ce corps qu'elle connaissait par coeur mais qu'elle ne se lasserait jamais d'explorer, peu importe les circonstances. Ses mains glissèrent doucement sous le haut du jeune homme, le parcourant du bout des doigts, réexplorant ses formes avec envie. Oui, c'était assez frustrant de ne pas savoir exactement ce que le jeune homme ressentait au contact de ses mains, si même il ressentait quoi que ce soit, mais elle sentait son épiderme frissonner sous ses doigts et décidait de considérer que c'était un bon signe. Au fond, ça ne l'encourageait que davantage à lui procurer plus de plaisir qu'il n'est permis, pour qu'Edward n'ait rien à regretter si regret il devait y avoir, pour lui prouver que la situation n'empêchait clairement pas son plaisir. Elle voulait lui retourner les sens, elle voulait qu'il en redemande, encore et encore, il y avait là un challenge qu'elle se ferait un plaisir de relever, sans l'ombre d'un doute, à la vérité.
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#Sujet: Re: Il fait froid, tout à coup [pv Ed <33333]Dim 28 Oct - 15:32
Il fait froid, tout à coup.
En un sens, il était sans doute possible qu’ils aient des choses à se dire, mais en même temps ils n’avaient pas besoin de parler. Ils n’avaient pas forcément besoin de mot, juste de geste c’était suffisant, clairement suffisant. Et pour le moment, le jeune homme avait tout simplement envie de se concentrer sur les gestes, sur les sensations qu’il ressentait et qu’il était seul à ressentir. Ce n’était pas le cas souvent, ce n’était pas ce qu’il préférait d’ailleurs, mais en cet instant précis leurs sensations leur appartenaient seulement à eux-même. Ils avaient une connexion, qu’ils ne pouvaient pas ignorer, ils pouvaient se comprendre, ils se connaissaient par cœur, mais pour l’heure, il n’y avait que leurs propres sensations qu’ils pouvaient ressentir. Et en un sens, ce n’était pas entièrement désagréable.
C’était plus délicat, plus posé sans doute, moins intense… mais ce n’était pas si impossible à supporter. Et ils l’avaient déjà supporté plus d’une fois en réalité, sans que cela ne leur pose réellement de soucis. Quand ils étaient humains, ils s’étaient retrouvés, ils avaient continué, ils avaient décidé d’être ensemble. Et maintenant, ils l’étaient. Edward ne pouvait pas entièrement savoir ce que son âme sœur ressentait, mais il osait croire qu’il pouvait le deviner. Et concrètement, le jeune homme se disait qu’il pouvait aussi profiter pleinement du fait qu’il était le seul à ressentir, se concentrer un peu sur ses propres sensations plutôt que de penser à celles de son âme sœur. Quand elle déposa ses lèvres sur sa joue, dans son cou, quand ses mains se posèrent sur son corps en dessous de ses vêtements, le jeune homme sentait des vagues de frisson le parcourir et il savait qu’il était les seuls à les sentir. Ce n’était pas mieux, non, c’était différent. Ce n’était pas si pire que cela non plus, encore une fois c’était différent. En un sens, d’habitudes, les deux âmes sœurs se laissaient consumer par leurs sentiments, leurs sensations et la chaleur qui envahissait leur être quand ils se touchaient. C’était peut-être le moment pour eux de se montrer plus délicat.
Le jeune homme en tout cas n’avait pas l’intention de ne pas en profiter alors que ses mains se glissaient sous les vêtements de Jane pour qu’il puisse parcourir ses courbes qu’il connaissait par cœur. Et ces vêtements étaient clairement de trop d’ailleurs. Il ne faisait pas si chaud que cela par conséquence, mais il y avait peu de chance qu’ils aient froid quand même. Alors, sans se retenir, il enleva les tissus qui recouvraient le corps de Jane et qui l’empêchait de le découvrir comme il aimait le faire. Afin qu’il puisse le faire justement, avec une certaine douceur dont ils n’avaient pas forcément l’habitude. Le jeune homme s’empara de ses lèvres pendant un temps, ses mains parcourant son corps en espérant que ces caresses lui fassent plaisir. Pour le coup, il ne pouvait pas le savoir directement. Edward ne lâcha les lèvres de la jeune femme que pour mieux recouvrir sa peau, son corps, sa poitrine, son ventre de baiser tous plus délicieux les uns que les autres.
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Jane Baker
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#Sujet: Re: Il fait froid, tout à coup [pv Ed <33333]Dim 28 Oct - 15:49
Il fait froid, tout à coup
C'
était plus doux, plus tendre, plus... intime, peut-être, elle ne savait pas trop, que ce dont ils avaient l'habitude. Encore qu'elle ne saurait pas vraiment le dire. Les myrihandes du feu avaient sans doute expérimenté toutes les manières possibles de faire l'amour, et cela leur prenait, en fonction de leurs besoins et de leur humeur. Mais forcément, cette nécessité absolue d'être à l'écoute des sensations de l'autre, que leurs pouvoirs les avaient fait minimiser, puisque c'était si simple, les rendaient sûrement plus... modérés. Modérés sans pour autant ne pas user de tout ce qu'ils savaient si bien faire. Jane faisait au mieux pour procurer à Edward le plus de plaisir possible... Et la réciproque était plus que vrai, Jane ne put que le constater quand ce fut au tour du jeune homme de parcourir ses courbes du bout des doigts, débarrassant progressivement son corps de tout le tissu qui le recouvrait.
A mesure qu'elle se laissait caresser et déshabiller, d'immenses frissons la parcouraient, pas parce qu'elle aurait froid (même si plus que d'habitude, sans doute), mais parce qu'elle était plus que sensible au contact de ses lèvres sur son corps. Ses seins, sa poitrine... Elle exprimait son plaisir grandissant, qui faisait naître au creux de son ventre un feu qui l'abstenait définitivement de ressentir la moindre sensation de froid, à grand renfort de soupirs et de gémissements. Elle ne les retenait pas en temps normal, mais en cet instant moins encore, et pour cause. Elle voulait qu'il sache à quel point cette situation lui faisait du bien, à quel point elle se sentait... au meilleur d'elle-même, ainsi, ici et maintenant. Puisqu'il ne pouvait pas le ressentir, elle s'appliquait à le lui faire ressentir d'une autre façon, avec l'espoir que ce soit réellement efficace.
Avant de prendre le relai. Il n'était pas juste, après tout, que des deux, elle soit la seule à se retrouver nue comme un verre, non ? Alors Jane inversa la vapeur et, à grands renforts de baisers passionnés et de caresses sensuelles, elle retira à son âme soeur le moindre de ses vêtements, jusqu'à ce qu'ils soient tous les deux en tenue d'Adam et Eve. Ses doigts s'égarèrent longuement sur son torse, son ventre, puis entre ses jambes. Elle n'oublia pas de flatter alors la partie la plus sensible de l'anatomie du jeune homme, d'abord en des gestes lents et calculés, voués à s'intensifier prograssivement, déterminée à lui faire éprouver le plus de plaisir possible, un plaisir tel qu'il ne pourrait se retenir de l'exprimer, d'une façon ou d'une autre, un plaisir tel qu'il ne pourrait jamais qu'en réclamer davantage encore, un plaisir tel qu'il lui ferait ne jamais oublier ce moment parmi tous les moments ou tous les deux s'étaient retrouvés dans cette situation.
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#Sujet: Re: Il fait froid, tout à coup [pv Ed <33333]Dim 28 Oct - 16:36
Il fait froid, tout à coup.
Ils avaient expérimenté tant de façon de faire l’amour – parce que à force, ils avaient quand même eu l’occasion de faire beaucoup de tour dans leurs possibilités, et ça même avant de s’avouer pleinement qu’ils s’aimaient –, et donc ils avaient déjà eu des relations plus douces. Mais on ne pouvait quand même pas dire que c’était dans leurs habitudes. Sauf que les habitudes, c’était fait pour être changé, pour être oublié de temps en temps. Alors oui, le jeune homme avait envie de prendre son temps, de se montrer plus doux, plus délicat et de prendre surtout le temps de se concentrer sur leurs sensations. Après tout, d’habitude ils vivaient un torrent de sensation puisque tout ce qu’ils ressentaient se mélangeait et créait une joyeuse tornade. Là, ils ne pouvaient pas compter sur ce détail, donc ils devaient prendre plus de temps pour se concentrer sur toutes les sensations qu’ils ressentaient.
Et ça semblait marcher. Les gémissements de Jane ne manquaient pas d’envahir la pièce. En temps normal, Edward savait qu’elle ne se retenait pas – en grande partie parce que ça ne servait à rien – mais quelque chose lui disait qu’elle ne faisait encore moins maintenant, juste… pour bien lui faire comprendre que ce qu’il faisait lui plaisait. Et tant mieux, au vu de la situation le jeune homme avait besoin que son âme sœur le guide un peu. Même s’il la connaissait par cœur et qu’il savait ce qu’elle aimait ou non, il ne pouvait pas nier qu’un guide était plus qu’appréciable. Donc, Edward osait croire qu’il ne s’en sortait pas si mal. Comme, de son côté, Jane ne manqua pas ensuite de lui montrer l’étendu de son savoir-faire, dont le jeune homme avait parfaitement conscience et connaissance. Rapidement, il se retrouva tout aussi en tenue d’Adam que son âme sœur, avant qu’elle ne vienne s’occuper de lui, de ces zones qui appréciaient énormément qu’elle s’en occupe. Le jeune homme ne se retint pas et ne retint pas les râles de plaisir qui échappaient de sa bouche. Son corps tout entier ne manquait pas d’exprimer le fait qu’il adorait les traitements de son épouse.
Ce n’était clairement pas la première fois et ça n’allait pas être la dernière (ils avaient encore de longues années devant eux après tout, autant qu’ils en profitent pleinement), mais Edward avait bien envie de se dire que ce moment pouvait très bien être inscrit précisément dans leur souvenir. Un peu comme une preuve que quoi qu’il arrive, ils étaient faits l’un pour l’autre. En tout cas, douceur et tendresse étaient clairement capable de faire monter le désir en puissance. Et donc, forcément, le jeune homme avait envie de plus que tout cela, il avait envie d’aller encore plus loin, comme toujours, il voulait seulement que son corps ne fasse plus qu’un avec celui de son âme sœur. Comme leurs âmes étaient reliés, lien ou non, ils étaient toujours liés et ça jusqu’à la fin des leurs jours.
Alors, ils ne firent plus qu’un, délicatement, doucement, tendrement.
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Jane Baker
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#Sujet: Re: Il fait froid, tout à coup [pv Ed <33333]Dim 28 Oct - 16:49
Il fait froid, tout à coup
B
ien sûr, Edward pouvait tout à fait simuler le plaisir qu'il ressentait, mais Jane ne pensait pas que ce soit le cas, sur ce plan-là, ils étaient du genre... honnêtes, et ils se connaissaient si bien, ils connaissaient si bien les parties les plus érogènes de leurs anatomies respectives qu'il semblait absurde que de s'imaginer qu'ils ne sachent se procurer aucun plaisir. Il n'était pas juste question de se faire du bien, il était question de dépasser le bien qu'ils se faisaient d'habitude, de battre leurs propres records pour leur faire regretter le moins possible ce que pouvaient être leurs performances quand ils étaient pleinement des myrihandes, et pas les moitiés de myrihandes qu'ils étaient à l'heure actuelle. La jeune femme aimait par dessus tout son interlocuteur, et c'était une manière comme beaucoup d'autres de le lui exprimer, et qui semblait faire son petit effet, puisque le jeune homme ne boudait manifestement pas son plaisir. Et non, définitivement, Jane refusait de croire qu'il puisse être en train de simuler... Ou alors ses talents d'acteur étaient au-delà de ce qu'elle avait présumé.
Dans tous les cas, elle n'avait pas envie d'y penser, et elle n'y pensait clairement pas, pas une seule seconde. Elle était seulement... émoustillée par la manière dont le jeune homme réagissait à ses caresses. Si elle ne pouvait plus le ressentir au même rythme que lui, cela ne changeait rien au fait qu'elle y prenait un plaisir moins que négligeable. Et elle savait que ce n'était qu'un début, que le meilleur restait clairement à venir. Et le meilleur, c'était ici et maintenant. Puisque le jeune homme, avide de plus, sans l'ombre d'un doute, décida finalement d'unir leurs deux corps, qui n'attendaient clairement que cela. Ils s'unirent dans la douceur, dans la tendresse. Leurs bassins entamaient une valse lente et langoureuse tandis qu'elle ne lâchait pas des yeux le regard de l'homme pour lequel elle éprouvait tant d'amour. A chaque nouveau coup de rein, elle sentait une vague de plaisir l'envahir, qu'elle lui devait, bien sûr, et ne lui devait pas en même temps, puisqu'elle ne pouvait pas savoir ce que lui-même ressentait... et finalement, elle décidait de s'en moquer. Ils étaient les mêmes, la moitié d'un seul être, et puisqu'ils ne faisaient plus qu'un, ses sensations étaient forcément aussi celles d'Edward et réciproquement, peu importe ce qu'ils pouvaient bien en découvrir concrètement.
Les positions s'enchaînaient, au gré de leurs envies, et sans avoir besoin de se dire quoi que ce soit, ils étaient clairement sur la même longueur d'onde, et en cet instant, elle était plus que jamais convaincue du fait que leurs coeurs battaient à l'unisson, que leurs respirations ne faisaient qu'un seul et même souffle, leurs soupirs, leurs gémissements, leurs cris, qu'une seule et même voix. Et le mouvement de leurs corps s'accélérait.
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#Sujet: Re: Il fait froid, tout à coup [pv Ed <33333]Dim 28 Oct - 17:40
Il fait froid, tout à coup.
Son regard ne quittait pas celui de Jane, alors que leurs deux corps ne faisaient plus qu’un autant que leurs âmes ne faisaient qu’une. Le désir n’était pas moins grand, bien au contraire, quand bien même il était différent. Edward ne manquait pas d’en profiter pleinement, profitant tout autant de la douceur et de la tendresse dont ils pouvaient faire preuve en cet instant précis, qui manquait peut-être un peu de la bestialité dont ils avaient l’habitude. Une bestialité qui ne lui manquait pas en fait. En cet instant précis, le jeune homme ne réfléchissait pas du tout en fait, comme d’habitude en même temps. Il n’avait qu’une seule chose en tête, le plaisir qu’il ressentait et l’instant unique qu’il partageait avec son âme sœur tout simplement. C’était rare qu’ils ne partagent pas leurs sentiments et que leurs émotions ne tournoyaient pas en vague quand ils ne formaient qu’un, mais en même temps en cet instant précis il n’y avait aucune raison qu’il puisse imaginer qu’ils ne partageaient pas les mêmes sensations. Ils vivaient la même chose, mais ils ne partageaient pas réellement leurs émotions. Ça ne voulait pas dire qu’ils ne partageaient rien pour autant, ça passait par un autre processus tout simplement, comme le fait que leurs regards ne se quittaient pas.
Il n’y avait en tout cas rien qui pouvait les empêcher de profiter pleinement de cet instant et le fait qu’ils ne manquèrent pas d’enchaîner les positions ne faisait que le prouver. Ils n’avaient pas besoin de leur lien, c’était mieux avec forcément, mais ce n’était pas indispensable non plus. Bien au contraire, rien ne pouvait les empêcher d’être fait l’un pour l’autre, rien ne pouvait les empêcher d’être bien ensemble. Même si tout n’était pas forcément parfait, ils étaient fait l’un pour l’autre. Ils étaient parfaitement raccord, que ça soit dans leurs gémissements, dans leurs mouvements, dans leur corps, tout était tout simplement parfait comme c’était le cas à chaque fois. Et c’était bien la preuve qu’ils n’avaient pas forcément besoin de leur lien pour être ensemble, pour être fait l’un pour l’autre. Même si bien sûr, tout ne se résumait pas à du sexe et qu’ils ne pouvaient pas juste reposer sur ça, mais à l’heure actuelle de toute façon le jeune homme ne pouvait que penser à ça.
Et forcément, malgré que c’était moins intense sans doute, moins brûlant, ça n’enlevait pas le fait que c’était plus que sensationnelle et ils ne pouvaient qu’arriver à une seule et même conclusion, une extase que Edward apprécia de ressentir. Mais à la différence de d’habitude, il ne la partageait pas autant avec Jane qu’il ne le faisait d’habitude, il ne ressentait pas ce qu’elle ne ressentait pas, il ne savait pas s’ils étaient allés au bout ensemble. Ce point précis était plus que frustrant, mais en même temps ce n’était pas comme si c’était impossible à gérer. Après tout, les gens « normaux » le faisaient à longueur de temps, c’était juste qu’eux l’étaient clairement moins.
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#Sujet: Re: Il fait froid, tout à coup [pv Ed <33333]Dim 28 Oct - 17:57
Il fait froid, tout à coup
L
eurs corps, en parfaite harmonie, utilisait les mêmes mouvements, adoptaient la même chorégraphie. Ils ne le devaient peut-être qu'à la force de l'habitude, c'est vrai, mais Jane préférait croire qu'ils étaient en parfaite osmose, tout simplement. Ils étaient sur la même longueur d'onde, et tout se faisait très simplement, et tout aussi facilement. La jeune femme était bien, parfaitement bien, elle avait su s'approprier cet instant, et oublier comment il aurait pu être si les circonstances avaient été différentes. Et au bout du compte, elle parvenait à se sentir parfaitement heureuse, à savourer le moment sans contraite et sans barrière, à s'abandonner au pur plaisir que lui inspirait la situation, et combien de plaisir elle ressentait. Elle se disait que si celui d'Edward devait être équivalent, elle se laisserait tout bonnement submerger, il n'y aurait aucune autre possibilité que celle-ci. Jane restait aux commandes de son corps et de ses sensations, et elle était convaincue que son âme soeur ne pensait pas différemment. Ou en tout cas, elle réussissait à s'en convaincre, ce qui était la meilleure chose possible. La jeune femme n'avait pas envie de tout gâcher en s'imaginant quoi que ce soit, en regardant les choses d'un oeil différent, qui gâcherait tout, y compris le plaisir qu'elle éprouva quand elle atteignit finalement l'orgasme. Sans pouvoir être certaine que le jeune homme l'ait éprouvé en même temps qu'elle. Elle se focalisait sur les signes, l'expression de son visage, ses soupirs, ses gémissements, pour s'en faire une bonne idée, et elle avait envie de croire que cette fois n'avait pas été différente, qu'ils avaient atteint l'extase ultime précisément au même moment... mais rien ne pouvait, malheureusement, le lui garantir.
Essouflée, n'envisageant pas de contrarier le plaisir ardent qu'elle venait tout juste de ressentir, elle se laissa tout simplement retomber dans les bras de son âme soeur, se serrant aussi fort qu'elle le pouvait contre lui, s'imprégnant de son odeur, goûtant à sa peau, appréciant simplement le bruit de son souffle. Et là, tout de suite, elle était bien, juste bien. Rien ne pourrait ni ne saurait la faire redescendre de son petit nuage. C'était effectivement le cas. La jeune femme était juste... bien, et ses angoisses d'il y a peu s'étaient évanouies, ou en tout cas pour un temps. Elle savait pertinemment que ça ne durerait pas, bien sûr. Elle éprouvait un sentiment de douceur et de plénitude qu'elle ne voulait pas voir la lâcher de sitôt. Elle conclut finalement cet instant par un nouveau baiser.
-C'était pas si mal, non ? dit-elle avec un fin sourire, troublant le silence qui n'avaient jusqu'ici trahi que par la manifestation de leur plaisir.
Non, ce n'était pas si mal. En fait, ils s'en sortaient même vraiment très bien. Une preuve de plus qu'ils ne devaient surtout pas s'inquiéter. Ou en tout cas le moins possible.
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#Sujet: Re: Il fait froid, tout à coup [pv Ed <33333]Dim 28 Oct - 18:30
Il fait froid, tout à coup.
Edward n’avait aucune idée de si Jane avait ressenti la même chose que lui au même moment que lui, si son âme sœur avait atteint l’extase au même moment que lui, mais en même temps il ne pouvait pas vraiment le savoir et ils n’y avaient aucun moyen pour qu’ils le sachent. Ils devraient faire avec, comme toutes les personnes « normales ». Il n’y avait pas mort d’homme, bien au contraire, et ça n’enlevait pas à la magie du moment. C’était simplement différent, mais la différence n’était pas un souci en soit. En tout cas, ils n’avaient plus qu’à savourer ce qu’ils venaient de vivre, comme à chaque fois en se remettant de leurs émotions. Le jeune homme serra plus la jeune femme contre lui, ses doigts parcourant la peau de son dos. Il profitait pleinement du contact du corps de son âme sœur contre le sien, du silence qui était seulement brisé par leurs souffles qui tentaient de reprendre un rythme normal, de leurs cœurs battant rapidement dans leur poitrine. Edward se sentait bien, il se sentait serein et c’était plaisant.
Mine de rien, il avait le sentiment que ça faisait un moment maintenant qu’il ne s’était pas senti aussi serein. Peut-être parce que justement, le jeune homme ne partageait pas ses sentiments avec son âme sœur et donc qu’il ne ressentait pas son angoisse. Est-ce qu’elle en avait ? Justement c’était la question, il ne pouvait clairement pas savoir si c’était le cas. Et ce n’était pas si désagréable que ça pour lui de se détacher un peu des sentiments de Jane, même si son lien avec elle lui manquait quand même terriblement. Finalement ce fut Jane qui brisa le silence, en affirmant que ce n’était pas si mal que ça.
« C’était même très bien si tu veux mon avis. »
Il n’y avait pas de « pas si mal » pour la simple et bonne raison que c’était toujours très bien, parfaitement bien. Leur relation ne se reposait pas uniquement sur leur lien et le jeune homme espérait que son épouse allait le comprendre. Edward l’aimait plus que tout, elle était sa femme, rien ne pourrait changer quoi que ce soit. Et ce n’était pas juste parce qu’ils étaient des myrihandes tous les deux qu’ils étaient ensemble. Edward espérait vraiment que Jane allait beaucoup moins s’inquiéter, même s’il se doutait quand même que ce n’était pas si facile que ça.
« Il fait juste… un peu plus frais. » Reprit-il en tendant le bras dans le but de récupérer un plaid qui trainait pas loin (et heureusement qu’il n’était pas loin, parce qu’il n’avait aucune envie de se lever en cet instant précis), afin de l’installer sur leur corps nus. Parce que même avec le feu dans l’âtre de la cheminé et une température ambiante qui n’était pas si basse que ça, leur chaleur n’était clairement pas la même. C’était une question d’habitude, ils ne se suffisaient peut-être plus vraiment à eux même.
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#Sujet: Re: Il fait froid, tout à coup [pv Ed <33333]Dim 28 Oct - 18:52
Il fait froid, tout à coup
T
rès bien, ce n'était pas encore assez aux yeux de Jane pour décrire ce qu'ils venaient de vivre. Alors oui, c'était déjà mieux que pas mal, mais la jeune femme avait envie de penser que ce qu'ils avaient partagé, ce moment passé, était tout simplement exceptionnel. Jane n'aurait échangé ce moment pour aucun autre au monde. Bien sûr, elle pourrait évidemment nier qu'elle aurait aimé qu'ils puissent avoir leur lien (quoi qu'elle dise, il leur manquait à elle aussi), mais l'un dans l'autre, elle considérait qu'ils s'en sortaient plutôt bien. Non, en fait, ils s'en sortaient même mieux que bien... Et si elle se laisserait sûrement, à un moment ou à un autre, gagné par ses vieilles angoisses, elle se sentait pour le moment parfaitement bien à ses côtés, et sereine comme elle ne l'avait pas été depuis longtemps. Et s'il faudrait sûrement qu'ils s'inquiètent de ce qui se passait, elle préférait remettre cela à plus tard pour le moment et juste savourer l'instant, autant que possible. C'est vrai, en revanche, qu'il faisait plus frais. En vérité, n'importe qui d'autre se trouvant dans cette pièce aurait sans doute très chaud en la circonstances, mais ils n'étaient évidemment pas n'importe qui, tous les deux, et c'est certain qu'ils avaient été habitués à une chaleur bien plus intense. Mais ça pouvait facilement s'arranger, après tout. Un plaid, c'était déjà un bon début.
-On va devoir se réchauffer mutuellement, alors, dit-elle, mutine, en se serrant déjà aussi fort que possible contre lui. Bon, ça ne changeait rien au fait que c'était de là que devrait venir la chaleur, mais peu importe. Et on peut toujours arranger un peu les choses.
Jane tourna son regard vers le feu qui brûlait dans la cheminaée et se concentra, les sourcils froncés, jusqu'à faire voler de fines bulles de feu tout autour d'eux, dont la chaleur irradiait à quelques centimètres de leurs corps. On faisait moins dangereux, c'est sûr, mais s'ils devaient craindre le feu, ça se saurait, bien sûr.
-Qu'est-ce que tu en dis, maintenant ?
Elle avait envie de leur offrir le meilleur avec les moyens du bord, et à leur disposition, ils avaient en vérité plus d'un atout. Et ce n'était pas l'essentiel, qui leur manquait, puisque l'essentiel, c'était elle, c'était lui. En bref, c'était eux et le tout qu'ils formaient quand ils étaient ensemble. Et ça, ça restait du pareil au même. Mais c'était bien parce que le monde extérieur réussissait à s'oublier un moment. Il n'y avait personne pour les déranger. Samuel n'était pas là, leurs exs non plus, ni quoi que ce soit qui puisse l'obliger à cogiter. C'était comme ça qu'ils fonctionnaient le mieux. Elle et lui, un point c'est tout.
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#Sujet: Re: Il fait froid, tout à coup [pv Ed <33333]Dim 28 Oct - 20:34
Il fait froid, tout à coup.
C’était sûr qu’ils n’étaient pas habitués à tant de fraicheur. En temps normal, ils pouvaient très bien passer leur vie nus comme des vers serrés l’un contre l’autre, à se réchauffer simplement avec le contact de leur corps. Forcément, ils allaient devoir revoir un peu leurs habitudes, mais ce n’était pas grand-chose au final. En l’état des choses, ce n’était clairement pas grand-chose, ça n’allait pas leur manquer tant que ça. C’était juste des habitudes qu’ils avaient, une façon de vivre qu’ils avaient, mais rien n’enlevait la magie du moment qu’ils partageaient l’un avec l’autre de toute façon. Edward afficha un sourire quand son âme sœur affirma qu’ils allaient devoir se réchauffer mutuellement par conséquence, ce qu’ils faisaient normalement. Mais en même temps, les myrihandes du feu ne manquaient pas de moyen et d’astuce. En prime, ils n’avaient pas perdu tout leurs pouvoirs non plus.
Et preuve en était de la manière dont Jane se servi des siens afin de faire voler des boules de feu autour d’eux, rapprochant donc considérablement la source de chaleur de leur corps. C’était encore mieux que de se déplacer juste au bord de la cheminée, ce qu’ils auraient très bien pu faire. Mais pour cela, ils auraient dû se lever et ce n’était clairement pas dans son intérêt. Cette solution était parfaite définitivement, Jane était juste la meilleure.
« C’est pas mal du tout ma foi. » Répondit-il alors, dans un sourire. « Tu es vraiment ingénieuse. » Précisa-t-il dans un ton plus mutin, cherchant en partie à la taquiner parce qu’il ne parvenait pas à faire autrement. « On va juste éviter de cramer notre belle maison. »
Eux, techniquement, ils ne risquaient pas grand-chose. Cela dit, il était clairement préférable qu’ils ne se retrouvent pas dans une maison en flamme, une maison qu’ils chérissaient en prime. Parce que mine de rien, cet endroit était quand même le havre de leur bonheur à tous les deux, un endroit qui les ressemblait. Ils avaient mis du temps avant de trouver leur nid douillet, ce n’était pas pour le réduire en cendre. Quand bien même avec leur tempérament de feu, ils avaient clairement des risques à longueur de temps de réduire cet endroit à néant sous le coup d’une quelconque colère. Ce n’était donc pas quelques flammèches de ce genre qui allaient vraiment risquer grand-chose ;
« Mais on peut parfaitement s’y faire à ces recours de secours. » Tant qu’ils ne retrouvaient pas leur lien, s’ils le retrouvaient à un moment ou à un autre, ce qui n’était pas forcément évident. Ils ne pouvaient pas savoir quand ils allaient pouvoir le retrouver, si seulement ils allaient pouvoir le faire. Donc en attendant, autant qu’ils trouvent des solutions de substitution afin de se réchauffer du mieux qu’ils pourraient, quand ils se retrouvaient dans une telle situation. Et puisqu’en prime, ils avaient tendance à se trouvait dans des situations.
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Jane Baker
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#Sujet: Re: Il fait froid, tout à coup [pv Ed <33333]Dim 28 Oct - 20:50
Il fait froid, tout à coup
J
ane afficha un sourire satisfait quand le jeune homme affirma que sa solution était pas mal du tout. Honnêtement, elle était du même avis. Bon, c'est sûr, la chaleur qui l'envahissait en tant que myrihande au contact de son âme soeur n'était pas de celles qu'on peut décrire, et serait difficilement comparable avec celle que les flammes qui volaient autour d'eux lui permettaient de ressentir, mais ils savaient s'y retrouver, au bout du compte. La jeune femme osait penser qu'ils ne s'en tiraient pas si mal, et même si elle savait pertinemment que son interlocuteur cherchait surtout à la chambrer, pour sa part, elle estimait vraiment que la situation permettait bel et bien de suggérer qu'elle était une jeune femme ingénieuse.
Après tout, ce n'était pas lui qui avait eu cette idée pourtant évidente, au fond. Ils pouvaient approcher au plus près du feu et n'en éprouver que le plus profond contentement, alors pourquoi s'en priver à l'heure où un vent de fraîcheur ne les envahissait que trop. Alors oui, elle était contente de cette petite solution, même s'il fallait espérer malgré tout que cette solution ne serait que provisoire. Elle sourit de plus belle quand il fit remarquer que quand même, il valait mieux qu'ils évitent de cramer leur charmante maison. Il n'avait pas tort, bien évidemment, et un accident était bien trop vite arrivé, peu importe les circonstances. Sauf que demander à Edward et Jane Baker de cesser de jouer avec le feu (au sens propre comme au figuré), c'était un peu leur demander de devenir l'inverse de ce qu'ils étaient, de ce qu'ils avaient toujours su être. L'ennui des solutions de secours, c'est en revanche qu'elles seraient toujours considérées comme des solutions de secours. Et sur le long terme, ça pourrait peut-être leur peser. Cela dit, elle ne voulait pas trop y penser quoi qu'il en soit.
-Ce qui est bien, maintenant, répondit-elle, qui se sentait d'humeur aussi taquine que le jeune homme pouvait l'être lui-même (comme quoi, ils continuaient d'être sur la même longueur d'ondes), c'est que si tu crâmes, je suis pas obligée de crâmer avec toi.
Comme si elle pouvait y trouver de l'intérêt. Aussi étrange cela pouvait-il bien paraître au bout du compte, c'était vrai que Jane tenait à leur lien pour ce qu'il leur apportait de positif, mais aussi de négatif, parfois. On pourrait se dire que le fait de devoir mourir ensemble était une malédiction, mais bien évidemment, la jeune femme n'était absolument pas de cet avis, bien au contraire. Elle ne se voyait pas vivre après lui, il était évident que si leur situation devait durer et qu'elle se retrouvait à supporter le deuil de l'homme qu'elle aimait, la jeune femme ne le supporterait pas longtemps. Elle ferait ce qu'il faudrait pour le rejoindre. Au plus vite.
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Edward Baker
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#Sujet: Re: Il fait froid, tout à coup [pv Ed <33333]Mar 30 Oct - 10:06
Il fait froid, tout à coup.
C’était une bonne solution de secours en effet, pas une solution adéquate qui pouvait clairement remplacer leur lien, mais pour le temps où ils ne l’auraient pas… en espérant que la solution de secours ne devienne pas une solution permanente parce qu’ils seraient incapables de retrouver leur lien. Enfin, ce n’était pas forcément le moment d’y penser, comme ça ne servait à rien de revenir sur le fait que Jane avait peut-être besoin d’un peu de temps avant de le sentir de nouveau, afin de se prouver qu’ils pouvaient très bien y arriver avec ou sans lien. Ils en avaient déjà longuement parlé, ce n’était pas forcément évident. Pour le moment, Edward avait simplement envie de profiter de cet instant de plénitude qu’il ressentait, tout près de Jane, même s’il ne pouvait pas entièrement ignorer la fraicheur de la situation. Parce que le feu qui virevolté autour d’eux leur apportait clairement une source de chaleur, mais ce n’était pas la même chose que de sentir cette chaleur l’envahir de tout son être. Ce feu ardant dont ils pouvaient difficilement se passer, quand bien même ils n’auraient pas le choix.
Pour l’heure, autant se concentrer sur autre chose en effet, sur la manie qu’ils avaient tous les deux de jouer avec le feu au sens propre comme au sens figuré. Même si Edward plaisantait, il était quand même sérieux quand il affirmait qu’il ne voulait pas voir leur maison brûler. Il l’aimait cette maison, il y tenait. Et accessoirement, il n’avait pas envie de brûler vif non plus, encore une fois. Et c’était le cas de Jane aussi apparemment, puisqu’elle ne manqua pas de préciser qu’au moins maintenant, s’il cramait, elle n’avait pas besoin de cramer avec lui. Oui, c’était un point de vu bien sûr, que le jeune homme peinait à imaginer sincère de la part de son âme sœur. En tout cas, il espérait vraiment qu’elle n’était pas sincère. Mais même sans sentir ses émotions, le jeune homme la connaissait suffisamment par cœur pour déceler les instants où elle plaisantait.
« Ah oui, donc tu cherches à te débarrasser de moi c’est ça. » Répliqua-t-il dans un fin sourire, sans chercher à être sincère non plus. Parce qu’il n’avait aucune envie de penser une seule seconde que Jane puisse avoir envie de se débarrasser de lui. Même s’ils passaient des moments un peu difficiles par instant, elle était quand même toujours là auprès de lui. Alors que c’était sans aucun doute trop lui demander d’ailleurs. « Moi qui pensais que tu me suivrais où que j’aille. Que tu mourrais de désespoir. » Edward marqua une pause, sans perdre son sourire, son regard planté dans celui de son âme sœur. Il prit le temps de passer ses mains dans ses cheveux avant de reprendre, toujours souriant mais avec bien plus de sincérité dans la voix. « Je serais incapable de te survivre. Si tu as l’idiotie de te cramer, alors je me cramerais. »
C’était dit avec une certaine légèreté, mais c’était parfaitement sincère.
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Jane Baker
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#Sujet: Re: Il fait froid, tout à coup [pv Ed <33333]Mar 30 Oct - 14:27
Il fait froid, tout à coup
J
ane se contenta d'afficher un sourire qui se voulait mystérieux quand son interlocuteur suggéra qu'elle puisse vouloir se débarrasser de lui. Si elle avait bien apprécié le sous-entendre, il était assez évident que c'était totalement faux. Sans son âme soeur, sa vie n'aurait pas le moindre sens, alors à quoi bon ? Bien sûr qu'elle ne laisserait jamais rien lui arriver à moins de se le reprocher immédiatement, dans les seconde. Et de son côté, si elle ne devait plus l'avoir à ses côtés, elle ne verrait tout simplement pas l'intérêt de continuer. Voilà, c'était aussi simple que cela. Elle avait besoin du jeune homme, et elle aimait à penser que le jeune homme avait besoin d'elle, et rien ne changerait cela. Leurs taquineries n'étaient, bien évidemment, jamais que cela : de simples taquineries, sans fondement particulier, et qui devaient se contenter d'être prises pour telles sans y réfléchir davantage. Elle savait qu'il disait ces mots d'un ton amusé, mais le pire, c'est que c'étaut une chose qu'elle pensait de son côté également. Si son interlocuteur devait bel et bien perdre la vie, elle le suivrait dans la mort, et elle succomberait forcément au désespoir su elle devait le perdre. Il était absolument tout pour elle, il était la constituante de ses angoisses, parfois, c'esst vrai, mais avant tout de ses espoirs et de tous les sentiments les plus élevés qui puissent exister. La jeune femme était fomme de l'homme qu'elle avait épousée, et cette folie, qui l'avait déjà poussée aux pires extrêmes, la pousserait toujours, et sans l'ombre d'un doute, dans ses retranchements. Oui, où qu'il aille, et même dans un autre monde fait d'obscurité, elle le suivrait, quoi qu'il puisse advenir, quoi qu'il puisse en être.
-Je suis pas idiote à ce point là, répliqua-t-elle en levant les yeux au ciel, d'un ton amusé, quand bien même elle appréciait d'entendre Edward lui assurer qu'il serait incapable de lui survivre. La réciproque était tout aussi vraie, c'était la plus grande des certitudes. Et au-delà de cela, bien sûr qu'elle n'aurait pas l'idiotie de se crâmer. Elle tenait à la vie. Tant qu'Edwqard en ferait partie, elle tiendrait à sa vie plus qu'à tout autre chose. Tout le monde n'a pas ton Qi d'huître, Edward, ajouta-t-elle avec l'immense plaisir de pouvoir le chambrer gentiment.
Ca avait toujours fait partie de la dynamique de leur couple, mais la jeune femme avait quand même le sentiment que cela faisait une éternité qu'ils n'avaient pas échangé de cette manière. Et même dans leurs fausses disputes, il subsistait toujours une certaine manière de s'exprimer leurs sentiments respectifs, qui n'était ni désagréable, ni anodine, tout au contraire.
-Mais OK, je vais éviter de mourir. C'est clair que tu serais incapable de t'en sortir sans moi.
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Edward Baker
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#Sujet: Re: Il fait froid, tout à coup [pv Ed <33333]Mer 31 Oct - 19:01
Il fait froid, tout à coup.
Ce n’était pas le genre de chose qu’un jeune père devrait sans doute dire… mais oui, si jamais Jane devait mourir, il était évident qu’il allait la suivre. En temps normal, ils n’avaient même pas besoin de se poser la question parce que l’un de pouvait pas survivre à l’autre, c’était comme ça, c’était leur lien. Mais sans ce lien… la question se posait un peu plus par conséquence, ou presque. Presque, parce que vraiment Edward n’avait pas besoin de réfléchir deux minutes, il était évident qu’il ne pouvait pas survivre à son âme sœur, c’était aussi simple que cela. Edward leva les yeux au ciel quand Jane affirma qu’elle n’était pas idiote à ce point-là, au point de se cramer toute seule, et elle ne manqua pas de lui renvoyer la taquinerie. C’était quelque chose dont ils avaient l’habitude et parfois, on pouvait clairement dire qu’ils n’étaient pas très tendres dans leurs propos. Et en même temps, il y avait quand même un peu de tendresse. C’’était un jeu auquel ils se donnaient, qu’ils appréciaient, et qui faisait clairement le charme de leur relation. Ils étaient comme ça depuis toujours, même pire en fait avant. Et c’était quelque chose que le jeune homme appréciait de retrouver, très clairement. Il avait le sentiment que ça faisait une éternité qu’ils ne s’étaient pas « amusé » de la sorte. Un peu comme s’ils retrouvaient une complicité qu’ils avaient perdu pendant un temps, ce qui forcément était bon signe.
« J’adore les huitres. » Rétorqua-t-il dans un sourire en coin. Bon, c’était pas forcément la meilleure chose à rétorquer, mais c’était tout ce qu’i avait trouvé. En attendant, ça convenait parfaitement au jeune homme d’entendre son âme sœur lui préciser qu’elle n’avait pas l’intention de crever, parce que clairement il était évident qu’il ne parviendrait pas à survivre sans elle. Et si elle évitait de mourir juste parce qu’il ne s’en sortirait pas pour elle… ça disait quand même qu’elle vivait pour lui. Et il aimait grandement cette idée. « Évidemment que je ne peux pas m’en sortir sans toi. Qui sera là pour faire mon ménage, me faire à manger, laver mes fringues. »
Ça l’amusait quelque peu de faire ressortir un peu ce côté macho, qu’il n’avait pas en réalité. Et ce n’était pas comme si Jane pouvait y croire deux secondes. Bon, le jeune homme n’était clairement pas une fée du logis et il n’était pas le cas de Jane non plus, s’ils devaient vivre dans la crasse tous les deux ils le feraient. Ce n’était pas le cas, au vu du fait qu’ils accueillaient régulièrement Samuel principalement et Edward mettait clairement la main à la patte, ce qui trahissait sa réputation de mâle supérieur. Mais ce n’était qu’une façade, il ne demandait évidemment pas ça à son épouse. Quoi qu’il aimait bien quand même quand elle était à son service, qu’elle elle prenait soin de lui. Dans tous les sens du terme.
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Jane Baker
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#Sujet: Re: Il fait froid, tout à coup [pv Ed <33333]Jeu 1 Nov - 11:22
Il fait froid, tout à coup
J
ane afficha une grimace clairement exagérée quand son âme soeur affirma qu'il adorait les huîtres. Beurk, c'était totalement subjectif, mais beurk quand même. En même temps, c'était connu que Jane avait un vrai souci avec tout ce qui était mou et gluant (comme ta...). Mais soit, si il voulait se satisfaire de n'avoir que deux neurones qui se battaient en duel, c'était tant mieux pour lui (et erronné bien sûr, elle savait bien que le jeune homme était bien plus intelligent qu'il n'y paraissait, et qu'il ne voulait le laisser croire aussi par ailleurs). Elle était toute prête à ajouter une autre réplique (car s'ils en étaient aux joutes verbales, autant aller jusqu'au bout et ne pas s'arrêter en si bon chemin), mais le jeune homme avait déjà embrayé à sa manière, jouant les misogynes de bas étage. Elle détestait quand il faisait ça... malheureusement, on ne pouvait pas dire que c'était rare chez lui. D'ailleurs, avant qu'ils se rapprochent, qu'elle apprenne à gratter sous la surface et comprenne qui il était vraiment, elle avait été convaincue que celui qui devait devenir son mari n'était rien d'autre qu'un crétin de la pire espèce qui n'avait aucun respect pour le sexe opposé. Non, il n'était pas vraiment comme ça. Oh, il adorait se faire servir, c'était clairement son fantasme (à force, il aurait fallu qu'elle soit sourde et aveugle pour ne pas le constater), mais ce n'était jamais qu'un jeu, et au quotidien, il savait très bien trouver sa place dans le ménage, n'exigeait rien d'elle, et si leur maison était bien souvent en bordel (ne nous le cachons pas, c'était effectivement le cas), on le devait autant à elle qu'à lui, au bout du compte.
-J'en sais rien, répondit-elle d'un ton taquin. J'avais pas souvenir que quelqu'un le faisait déjà pour toi, ajouta-t-elle d'un ton entendu.
Parce que c'était vrai. Bon, ça pouvait effectivement lui arriver, incidemment, de faire la popote, le ménage, la lessive, ce genre de conneries, mais on ne pouvait pas franchement dire que ce soit quelque chose de très récurrent. Souvent, ils laissaient tout traîner et ils acceptaient de rem"dier au désordre ambiant quand ils en étaient arrivés au point de saturation. Est-ce que ce point avait été atteint ? La jeune femme avait comme l'intuition que oui en cet instant.
-A moins que tu me caches une maîtresse bien docile derrière ton dos, bien sûr, ajouta-t-elle avec le même sourire au coin des lèvres.
Blaguer sur les potentielles maîtresses de son âme soeur n'était pas forcément très malin, mais pour le coup, elle l'avait vraiment fait sans aucune arrière-pensée, simplement parce que ça lui était venu sur le moment, sans forcément admettre que ça pouvait être un sujet délicat. D'un autre côté, tout pouvait devenir un sujet délicat avec eux.
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Edward Baker
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#Sujet: Re: Il fait froid, tout à coup [pv Ed <33333]Jeu 1 Nov - 11:55
Il fait froid, tout à coup.
Edward aimait se faire servir, ce n’était pas nouveau, c’était quelque chose qu’il ne cachait pas du tout, bien au contraire. Si Jane décidait d’être à son service, de répondre docilement à toutes ses demandes, à tous ses besoins… il ne bouderait pas son plaisir. Pendant un temps, bien évidemment, parce qu’il y avait toujours un moment où on se lassait des choses, même des bonnes choses. Ce que le jeune homme aimait le plus chez son épouse, c’était bien la faite qu’elle était loin d’être docile. En fait, le genre de femme se rapprochant le plus de la vision machiste des femmes, c’était plus Perséphone. Mais même avec elle, le jeune homme n’était pas qu’un crétin de macho. Moins avec elle qu’avec Jane d’ailleurs, surtout parce que son âme sœur et lui adoraient se chercher. Donc, non, il n’avait aucune envie que Jane une simple jeune femme docile répondant à tous ses désirs, mais ça ne voulait pas dire qu’un peu ne faisait pas de mal. Un fantasme comme un autre. Comme le fait que de son côté, le jeune homme pouvait très bien être au petit soin de son épouse également, quand il avait envie.
Si Edward devait de toute façon compte sur Jane pour être la parfaite ménagère, il serait mal barré. Il suffisait de regarder leur maison pour le savoir. Ça pourrait être pire, bien évidemment, parce qu’ils étaient obligés de faire des efforts (malheureusement, ils ne vivaient pas seulement dans une grotte), mais en même temps ça pourrait être bien mieux également. Et ce n’était donc pas pour des considérations aussi faibles que Edward avait tant besoin de son âme sœur, mais juste parce qu’il était évident que sa vie n’aurait aucune saveur s’il s’avérait qu’elle n’était pas là. Edward ne s’attendait cependant pas à ce qu’elle rebondisse en plaisantant sur une éventuelle maîtresse. Non pas que ça soit une mauvaise chose, il valait mieux plaisanter de tout, mais forcément le sujet pouvait quand même être particulièrement délicat. Parce que Jane ne digérait toujours pas ce qui s’était passé avec Perséphone et on ne pouvait pas dire que Edward était un gage de fidélité. Qu’il ait trompé Perséphone avec Jane, ou Jane avec Perséphone… il avait trompé dans tous les cas. Mais ce n’était pas quelque chose qui arriverait de nouveau, c’était sûr et certain. Il craignait simplement que le sujet soit un peu trop délicat pour être tourné en plaisanterie. Cependant, puisque Jane le lançait, il préférait largement réagit légèrement.
« Si j’avais une maîtresse docile caché quelque part, la maison serait propre. » Il tourna son regard vers le salon, qui n’était pas du tout bien rangé, même s’ils ne vivaient pas non plus dans une porcherie. « Et ce n’est pas le cas. » Edward tourna de nouveau son regard vers son épouse, ça faisait si longtemps qu’ils ne s’étaient pas taquinés comme ils le faisaient maintenant qu’il craignait d’aller un peu loin. « Je me retrouve à devoir faire des efforts du coup. » Soupira-t-il faussement, exagérant les traits.
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#Sujet: Re: Il fait froid, tout à coup [pv Ed <33333]
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