On appelle cercle de famille un endroit où l'on est encerclé [pv Kathleen]

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epuis qu’Eponine vivait chez les Hellsing, la jeune femme ressentait un sentiment pour le moins étrange, mélange d’appréhension, d’anxiété et en même temps d’enthousiasme. Elle n’avait aucun regret, elle savait qu’elle avait définitivement fait le bon choix en répondant favorablement à la proposition de son petit ami quand il lui avait demandé de s’installer avec lui. Elle savait parfaitement que le jeune homme et elle étaient faits pour vivre ensemble et qu’il n’y avait que de cette façon qu’ils pourraient véritablement vivre leur histoire. Mais elle ne faisait pas que vivre avec son petit ami, elle vivait avec une famille tout entière, et qui plus est une famille de chasseurs. Ce ne pouvait définitivement pas être anodin.

Elle n’aurait jamais pensé devenir une chasseuse, c’était même parfaitement inconcevable au vu de sa propre fascination pour les créatures, mais voilà, il avait fallu qu’elle fasse un choix et elle le faisait. Et elle savait que c’était un choix qui ne ferait pas l’unanimité, mais elle savait pertinemment aussi que c’était la seule chose qu’elle puisse et doive faire. Elle ne savait pas si elle en avait la force de caractère, mais elle devait essayer, du moins. Son destin était lié à celui de Aaron, c’était ainsi, et il fallait qu’elle essaye, au moins.

Bien sûr, ce serait sans doute trahir la confiance que des personnes comme Lena ou Scott pouvaient avoir en elle, mais tant pis. Puisque ce serait forcément incompatible, autant se décider et essayer de faire le moins de mal possible malgré tout autour d’elle. En essayant de protéger qui elle voulait protéger, aimer qui elle décidait d’aimer, et… tuer qui méritait de mourir ? Oui, sans doute. Il n’existait pas de solution satisfaisante à la situation quoi qu’il en soit, alors autant faire en sorte qu’elle soit, dans la mesure du possible, ne serait-ce qu’un peu, disons, plaisante pour elle, elle ne pouvait pas s’interdire de vivre, loin de là.

Et puis, même s’ils étaient tous singuliers, à leur manière, elle les aimait bien, elle les aimait vraiment beaucoup, et elle avait envie de s’intégrer parmi eux. Même si, quand elle déambulait dans la demeure des Hellsing, elle avait encore un peu le sentiment de ne pas être à sa place, d’être une étrangère au sein d’un foyer solide qui ne l’avait pas attendue pour vivre et s’épanouir. Et d’ailleurs, alors qu’elle quittait sa chambre pour rejoindre le salon et croisa la route de Kathleen, elle eut presque l’envie de s’en excuser. Mais à la place, elle la salua, d’un ton amène.

-Bonjour, Kathleen.

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athleen était rentrée très tard, ou plutôt, très tôt. A peine trois heures de sommeil derrière elle, mais elel était déjà debout et prête à mettre des raclées... à son sac de sable et autres équipements d'entraînement. Comme la plupart des Hellsing, elle avait un emploi du temps et un rythme du sommeil très singulier. Depuis l'enfance, la chasseuse était habituée à veiller une partie de la nuit, ella avait appris à la dure à fonctionner avec peu d'heures de sommeil. C'était comme ça, elle était plus à l'aise lorsqu'elle était éveillée, consciente et sur ses gardes. Le principe de sommeil était en cela inquiétant qu'elle n'était pas maître d'elle-même, pas son propre chef. Elle n'avait aucun contrôle sur les rêves, ni les cauchemars, et si une créature décidait d'attaquer leur maison... Elle serait bien plus lente à réagir.
Heureusement, elle avait un sommeil léger. D'autant plus depuis que sa chipie de petite sœur était entrée dans sa phase de rébellion et essayait régulièrement de faire le mur pour aller à ses propres chasses.

C'est donc fraîche et déjà alerte malgré sa courte nuit que Kathleen s'était levé, avait déjeuné, lu un peu et préparé ses plans pour la journée. Elle était en chemin vers la chambre de sa future belle-sœur mais celle-ci l'avait prise de vitesse.

« Salut Eponine, je venais justement te voir. Entraînement, toi et moi, maintenant. Prête ? » la salut-elle en levant la main et en passant directement aux choses sérieuses. Eponin ne vivait pas chez eux depuis très longtemps, c'était tout nouveau, un peu déconcertant. Le changement n'était jamais facile à accepter, surtout que tous les changements qui avaient eu lieu dans la vie de Kathleen avaient été négatifs -la mort de son père, puis le départ d'Andrew. Si la toute jeune femme ne semblait pas être une mauvaise personne, la Hellsing n'était pas encore certaine de pouvoir catégoriser son arrivée. Il lui faudrait plus de temps, pour apprendre à connaître celle qui avait réussit l'exploit d'attendrir Aaron.

Un exploit, oui, quand on connaissait le personnage. Kathleen pensait qu'il faudrait au moins attendre que Maybell soit majeure avant qu'il ne leur ramène quelqu'un, le loup solitaire et grognon. Mais voilà qu'il leur avait présenté la jeune, jolie et semble-t-il gentille Eponine, qui n’imaginait pas à quel point son engagement était grand. Elle n'allait pas se marier juste à Aaron. Elle allait se marier aux Hellsing aussi. Et, oui, Kathleen avait conscience que ce n'était pas une mince affaire, c'était bien pour ça qu'elle désirait prendre en main Eponine. Elle en avait déjà parlé à son oncle et sa mère avant, bien sur -pas demandé l'autorisation, mais exposé son plan. La chasseuse pensait être la plus à même de le faire. Andrew n'était pas là, Aaron était trop impliqué émotionnellement pour être digne de confiance, Maybell était bien sur trop insuffisamment qualifiée n'ayant pas elle-même fini son apprentissage, William et sa mère étaient déjà assez occupés... Pas que Kathleen le soit moins, mais elle n'avait pas d'enfants, pas de vie disons aussi "prenante". Et elle avait vraiment envie de le faire, tout simplement. De voir une villageoise normale se transformer en une protectrice, redoutable et mortelle.
Kathleen avait toujours été fascinée par les armes, et le principe de les aiguiser pour les rendre les plus tranchantes possibles.

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a réponse de Kathleen fit presque instinctivement regretter à la jeune femme d'avoir quitté sa chambre, où elle aurait sans doute pu s'enfermer et prétendre... non, en fait, ça n'aurait rien changé, aucun prétexte, quel qu'il soit, n'aurait été convaincant pour Kathleen. Ponine la connaissait encore trop peu pour s'en être fait une opinion définitive, mais elle se fiait au portrait que lui en avait dressé Aaron, et à ce qu'elle avait perçu d'elle pour le moment. Une jeune femme à laquelle Ponine ne demandait qu'à ressembler si cela pouvait lui donner la légitimité de vivre sous ce toit... et qui donc n'accepterait aucune excuse brodée à la dernière minute pour justifier qu'elle zappe l'entraînement qu'elle lui proposait.

Enfin, dans tous les cas, Ponine ne tenait pas vraiment à dire "non" à l'entraînement en question. Elle savait à quoi elle s'engageait en rejoignant le foyer des Hellsing. Elle devait respecter leurs préceptes, se fier à leurs règles... et elle avait sincèrement envie d'être accepté parmi eux, en dépit de tout ce que cela soulevait de dilemmes chez elle. Elle avait été d'accord pour s'entraîner, pour donner le meilleur d'elle-même, elle avait envie de faire ses preuves, de montrer qu'elle avait sa place parmi les chasseurs. Et donc... il fallait en passer par là.

Ce n'était pas tant la perspective d'un entraînement qui destabilisait Ponine que le fait d'être prise au dépourvu. Elle aimait quand les choses étaient planifiées, décidées à l'avance, elle avait horreur des surprises... mais ça aussi, elle l'avait compris. Ses habitudes, sa routine, cette nécessité de bouleverser son quotidien le moins possible, elle pouvait s'asseoir dessus. Il n'y avait qu'une seule réponse possible à donner à Kathleen... alors oui, elle allait lui donner ce qu'elle attendait effectivement. Qu'elle soit prête ou non dans les faits avait une moindre importance. Il fallait qu'elle le soit, alors elle le serait.

Elle considéra quand même rapidement sa tenue du regard, pour s'assurer qu'elle aurait l'amplitude de mouvement nécessaire ainsi attifée, de toute évidence, ça irait... en même temps, Ponine avait toujours préféré les tenues pratqiues aux accoutrements sophistiqués.

-Prête, répondit-elle donc dans un hochement de tête avec ce qu'elle pouvait d'assurance dans la voix. Je te suis.

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athleen n’était pas le genre de personne qui tournait autour du pot et enjolivait les choses avec de jolies phrases. Quand elle voulait quelque chose –ou quelqu’un- elle le disait et le montrait sans la moindre gêne. On n’avait rien sans rien, on obtenait rien sans se démener… Oh quelques privilégiés à Notre Terre pensaient qu’attendre la cuillère en argent suffisait, mais selon Kathleen, ça finirait par leur retomber dessus un jour. L’école n’était, à ses yeux, pas assez dure. Elle ne préparait pas suffisamment à la vie qui les attendait… Surtout vu tous les dangers qui guettaient, bien pire que ce que les villageois normaux imaginaient. Elle aurait aimé qu’il soit possible de les prévenir. D’enseigner à toutes ces potentielles victimes à se défendre elle-même –même si, bien sûr, elle savait le danger que cela pouvait représenter, de créer autant de machines à tuer qui pouvaient ensuite se retourner les unes contre les autres…
Les Hellsing avaient un code de l’honneur extrêmement rigoureux, par lequel, et pour lequel ils vivaient. Ce qui les empêchait de commettre des bavures et d’abuser de leurs talents. Seules les créatures avaient à craindre leur nom. C’était pour cela que laisser filtrer la vérité en dehors de leur famille était idiot, dangereux. C’est pour ça qu’elle avait fait une grave erreur, adolescente, en disant la vérité à Gwen. C’est pour ça qu’elle allait faire en sorte de préparer Eponine à porter ces responsabilités, à ne pas faillir les Hellsing.
C’est pour ça qu’elle serait sans pitié, pour faire d’Eponine quelque chose… quelqu’un. (car les Hellsing, elle en était certaine, étaient meilleurs que tous les autres humains, c’était sa grande fierté).

Elle hoche la tête à la réponse satisfaisante de la jeune fille et commence tout de suite à descendre les escaliers direction la salle d’entraînement. Ils avaient aussi une cour extérieure mais, pour débuter la salle était mieux équipée et pratique. « Tu fais déjà du sport ? As-tu eu le moindre entraînement... ? Gymnastique, danse, n’importe quoi. » Sait-on jamais, Eponine pourrait ne pas partir de rien. Ce qui arrangerait Kathleen, même si elle en doutait un peu, vu le physique de sa semble-t-il future belle-sœur. Douce, blonde, délicate. Si peu Hellsing. Mais elle savait bien qu’il ne fallait pas se fier aux apparences, jamais. Les pires monstres se cachaient sous les dehors les plus innocents. Et les potentiels cachés pouvaient toujours surprendre.

Dans tous les cas, Kathleen comptait bien faire d’Eponine une vraie guerrière.

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onine suivit Kathleen dans la salle d'entraînement. Ce n'était pas la première fois qu'elle s'y rendait, Aaron l'y avait déjà conduite, tout comme il l'avait encouragée à faire ses premières armes... Elle était fébrile, à la fois impatiente de s'y mettre et inquiète de ne pas être à la hauteur. Ponine avait confiance en elle sur certains points, mais elle avait conscience de ses failles. Perfectionniste, elle ne supportait pas de faire les choses à moitié, aussi craignait-elle la médiocrité tout en redoutant en même temps de devenir une chasseuse redoutable. Enfin, elles étaient loin d'en être là pour le moment, il fallait tout d'abord qu'elle se mette en jambes, et il y avait du boulot car, en effet, la jeune femme était tout sauf quelqu'un de sportif.

Elle avait bien davantage tendance à faire fonctionner ses méninges que ses muscles et n'avait jamais été vraiment attirée par aucun sport d'aucune sorte... Devenir chasseur, c'était autant une affaire de physique que de mental. Aaron lui avait déjà laissé entendre que c'était pour cette raison que Andrew et lui faisaient une bonne équipe sur le terrain, pas qu'Andrew soit complètement idiot où Aaron totalement chétif, mais les forces de l'un comblait les lacunes de l'autre. En tout cas, il n'y avait qu'une façon de répondre à la question de Kathleen. Elle n'allait pas s'inventer des compétences qu'elle ne possédait pas. Il fallait bien qu'elle fasse preuve de sincérité... d'humilité, surtout. Ses failles se découvriraient bien assez vite de toute manière, ce n'est pas comme si elle pourrait véritablement se permettre de tricher.

-Pas vraiment, non... Elle, sur son temps libre, elle étudiait, elle lisait, elle ne dansait pas, elle ne courait pas, elle ne s'entraînait pas au combat rapproché. Enfin... ça, c'était avant. Je fais un peu de randonnée, mais c'est tout.

Oui, c'est vrai, elle pouvait au moins s'accorder ça, elle marchait beaucoup, à travers bois et sur les zones accessibles de la montagne, souvent motivée par sa curiosité naturelle quant aux mystères que renfermaient les bois les plus obscures et les cavernes creusées dans la roche. Elle pensait avoir une vie raisonnablement saine et être capable d'un minimum d'endurance. Ce n'était pas grand-chose, bien sûr, mais c'était déjà ça.

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omme Kathleen s'en doutait, Eponine n'avait pas grande expérience derrière elle. Elle est agréablement surprise qu'elle soit sincère en lui révélant son incompétence, c'était plus qu'elle n'avait espéré. Ca aurait de toute façon été stupide, parce qu'un mensonge se serait vite révélé avec la pratique, mais c'était humain, que de mentir et d'essayer de se faire voir sur son meilleur jour. Avec son orgueil, Kathleen avait tendance à très vite juger les autres, à se croire meilleure qu'eux et à les regarder de haut quand ils essayaient de l'impressionner, elle, une Hellsing... Mais Eponine était honnête, et c'était un premier point vraiment appréciable.

Elle n'allait pas si vite se mettre à apprécier la nouvelle venue, mais c'était un bon début.

« C'est mieux que rien. On va commencer par une série d'étirements, et d'exercices. » La jeune femme ne sourit pas, elle à pris son masque de professeur (celui que Maybell détestait, parce que sa petite sœur au caractère de feu n'aimait évidemment pas quand elle devait s'entraîner avec son aînée), elle est calme, détachée.

« Essaie de les mémoriser. Il faudra que tu les répète tous les jours, toute seule. Il faut te donner un peu de masse musculaire, si on veut que tu tienne plus d'une minute face à un vampire. » Même si, clairement, ce n'était pas avec de la force brute qu'ils pouvaient espérer triompher d'une créature... Mais c'était important, d'être en forme, et endurant. Pour commencer. « Dis-moi si tu n'arrive pas à suivre. » Kathleen ne réalise pas à quel point elle peut paraître supérieure, à donner tous ses ordres et faire sa chef, et même si elle s'entendait, elle ne changerait ni de ton, ni de tournures de phrases. L'important était qu'Eponine soit prête à devenir une Hellsing. Physiquement, mentalement... C'était autant pour elle que pour la famille. Parce que Kathleen avait déjà perdu son père, à cause de ses créatures... Parce que peut-être qu'il aurait survécu, s'il avait su autant se défendre que le reste de la famille. Parce qu'elle ne souhaitait pas qu'Eponin meurt, pour son bien et celui de son cousin.

Alors Kathleen est dure, et elle va continuer à l'être. Elle se met à faire une série d'étirements et d'exercices, un peu plus lentement que d'habitude, face à la jeune fille. Les miroirs sur les murs doivent aussi l'aider à bien voir les différentes positions.

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ieux que rien, oui… Ponine se doutait que ce n’était clairement pas assez, mais en même temps, il valait mieux que son interlocutrice soit avertie d’office. Ce n’était pas comme si la jeune femme pouvait s’inventer des compétences exceptionnelles en claquant des doigts. Kathleen aurait tôt fait de constater aussi bien ses quelques forces (même si à part son sens de l’endurance et son aptitude à mettre un pied devant l’autre, la jeune femme n’était pas convaincue de pouvoir faire valoir quoi que ce soit d’autre) que ses nombreuses faiblesses. Donc Ponine préférait se montrer comme elle était. Ça passerait ou ça casserait. Il y avait de bonnes chances pour que ça casse. Mais au moins ne pourrait-on pas remettre en question sa force de volonté. Et de la force de volonté, elle en avait effectivement à revendre, plus encore que ce que l’on pourrait bien s’imaginer.

Kathleen suggéra de commencer par une série d’étirements et d’exercices. Les étirements, c’était très bien, surtout que ce ne serait pas du luxe pour la non-initiée à la chasse, mais les exercices, elle en était convaincue, se corseraient bien vite. Enfin… Il ne fallait pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Même si l’anxiété toute naturelle de Ponine ne l’encourageait pas vraiment à réagir d’une autre manière.

Ponine hocha la tête quand son interlocutrice lui recommanda de tout mémoriser pour s’entraîner à faire la même chose par elle-même ensuite. Plus qu’une recommandation, d’ailleurs, elle entendait là un ordre, et elle comptait le respecter à la lettre. Fort heureusement, Ponine avait une excellente mémoire. Elle n’exerçait pas suffisamment son corps, personne ne pourrait malheureusement dire le contraire à son sujet, en revanche, elle faisait travailler son cerveau régulièrement, et ce serait au moins là l’occasion de mettre ses capacités de mémorisation à profit. Elle ne dit rien, n’envisagea même pas de protester quand son interlocutrice ajouta que face à un vampire, elle ne tiendrait pas plus d’une minute avec sa masse musculaire actuelle. Elle pourrait bien rétorquer que justement, elle avait survécu à une agression de vampire, mais on ne pouvait pas dire que cela avait été une épisode franchement glorieux pour elle, alors autant ne pas s’en vanter, ou encore moins faire que Kathleen s’y intéresse. Elle devait prendre du muscle, c’était comme ça, et elle le savait.

Ponine tenta du mieux qu’elle pouvait de suivre les mouvements de Kathleen. En comparaison, elle se sentait lourde et maladroite, mais elle tenait bon… Enfin elle essayait. Plus les mouvements s’enchaînaient, plus sa respiration était saccadée. Pour couronner le tout, elle souffrait à présent d’un horrible point de côté. Elle avait envie de demander à Kathleen d’arrêter, mais elle ne voulait pas, pour elle, c’était important qu’elle aille jusqu’au bout. Alors elle endurait, douloureusement, laborieusement… Elle devait être rouge comme une tomate, là, tout de suite.

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