Celui qui rêve se mélange à l'air (pv Jonathan)

Celui qui rêve se mélange à l'air
 

La journée était longue. Terriblement longue, c’en était presque douloureux à ce point-là. Pourtant, elle n’avait rien d’inhabituel comparé aux autres, sauf petit détail. Jonathan savait qu’il allait retrouver Iris pour dîner, et les heures qui le séparaient de ce dîner lui paraissaient tellement longues. Jonathan n’en pouvait plus. Si cela ne tenait qu’à lui, il irait dès maintenant et passerait chaque seconde qu’il avait avec elle, sans se lasser. Mais ce serait mal vu, il le savait. Elle était la veuve de son frère, s’ils se mettaient à passer tout leur temps ensemble, cela ne passerait pas inaperçu, et les gens se mettraient à commérer. Comme toujours. Et on pourrait aussi avoir des soupçons sur leur implication concernant la mort d’Horace, même s’ils avaient été touchés aussi par le poison. Quoiqu’il en soit, ces périodes où il était loin d’elle étaient toujours difficiles. Même s’il faisait ce qu’il fallait pour tenter de s’occuper l’esprit et ainsi, espérer que le temps passe plus vite, mais ce n’était pas toujours facile. Iris n’était pas remplaçante, ni égalable.

Mais il fallait faire avec. De toute façon, ce n’était pas comme si qui que ce soit pouvait se mettre en eux. Horace l’avait fait, et il avait mal fini. Bon, Iris et Jonathan avaient eux aussi pâti de cet évènement sans que cela soit prévu, et ils étaient également morts, mais pour revenir sous de nouvelles formes, et avoir la confirmation qu’ils étaient destinés l’un à l’autre. Jonathan n’attendait plus qu’une chose, pouvoir la retrouver. Il avait été enchanté par son invitation. Même si elle avait été tout à fait formelle, Jonathan savait lire entre les lignes, et il savait surtout quel était le genre de soirée qu’Iris lui réservait, ses préférées d’entre toutes. Et il avait déjà hâte d’y être. Mais il lui fallait encore patienter un peu, ce ne devrait plus être très long. Elle devait se douter qu’il était plus que pressé de la retrouver depuis qu’il avait reçu son invitation, et peut-être que cela amusait la jeune femme de le faire languir de la sorte.

Mais il ne lui en voulait pas si c’était le cas. Il ne pouvait pas lui en vouloir, c’était tout bonnement impossible. Ils ne se disputaient quasiment jamais, ou si c’était le cas, les retrouvailles étaient toujours inoubliables. Jonathan se prépara avant de quitter sa maison pour rejoindre celle d’Iris. Il marchait d’un pas calme mais soutenu, il n’avait pas envie de traîner sur le chemin, ni même de croiser qui que ce soit qui aurait la mauvaise idée d’entamer la conversation et lui parler du beau temps. Il voulait juste retrouver Iris. Mais par chance, il ne croisa personne, et arriva sans encombre, et sans contre-temps devant la porte de sa chère et tendre. Il sentait qu’elle était tout proche et tous ses sens étaient en alerte, désireux de la retrouver.

"Bonsoir."

Son cœur se gonfla de bonheur rien qu’en la voyant et en entendant le son de sa voix. Il entra chez elle et sourit contre ses lèvres quand elle posa ses lèvres sur les siennes. Il passa ses bras autour de sa taille et répondit au baiser, et l’approfondit même. C’était tellement bon de la retrouver, tellement satisfaisant. Il relâcha ses lèvres mais ne desserra par son étreinte autour d’elle, la gardant contre lui.

« Bonsoir, tu m’as manqué. Cette journée a été une véritable torture. »

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La simple présence d’Iris suffisait à effacer tous ses maux, toutes ses peines. Elle lui était totalement indispensable pour vivre, et il ne s’imaginait pas un jour la perdre. De toute façon, il ne s’en remettrait pas, et il ne pourrait pas non plus vivre sans elle. C’était inscrit en eux, ils étaient essentiels l’un à l’autre. Et c’était plutôt reposant de ne pas avoir à se demander qui était celui qui aimait le plus l’autre, parce qu’ils en étaient au même niveau. Rendu à la certitude qu’ils ne pouvaient vivre sans l’autre, et Jonathan n’aspirait qu’à passer chaque seconde de son existence aux côtés d’Iris. Pour le moment, ils ne pouvaient vivre ensemble, ni exprimer leur amour au grand jour, et cela commençait à devenir vraiment pesant pour le jeune homme, mais il n’avait pas vraiment le choix dans tous les cas.

Il se contentait de profiter d’elle quand il pouvait la voir. Mais des deux, il était celui qui avait le moins de patience. Quand il avait envie que quelque chose se fasse, il lui fallait tout de suite. Il n’avait pas attendu bien longtemps avant de devenir l’amant d’Iris, même s’il la connaissait peu à l’époque, il savait qu’elle était faite pour lui.

"Pour moi aussi. Tu vas pouvoir te plaindre tout son soûl pendant que je nous sers l'apéritif, qu'est-ce que tu en dis ?"

Il sourit et se laissa entraîner à sa suite. Désireux lui aussi, de rester proche d’elle, il en avait besoin. Ils pourraient rester collés l’un à l’autre durant des heures qu’il ne serait pas agacé, bien au contraire, il ne demandait que cela. Et de toute façon, il était hors de question qu’il ne s’éloigne d’elle à plus d’une certaine distance pour toute la soirée.

« J’en dis que si c’est toi l’entrée, le plat principal et le dessert j’en suis ravi de prendre cet apéritif pour passer à la suite au plus vite. »

Il prit le verre qu’elle lui tendit et prit place sur le canapé, avec elle. Il ne pouvait pas rêver mieux en cet instant. Il avait tout ce qu’il lui fallait, c’est-à-dire Iris et n’aspirait à rien d’autre. En prime, ils avaient de quoi passer un bon dîner, du vin… que demander de plus au final ?

"Alors, raconte-moi cette atroce journée si loin de moi."

Il sourit doucement et goûta le vin. Il est vrai que la journée avait été longue, mais il n’y pensait plus à présent qu’il avait Iris à ses côtés. Elle avait tout balayé d’un revers de la main, comme à son habitude. Il l’aimait plus que tout, et tant qu’elle était à ses côtés, rien de fâcheux ne pouvait arriver. Il embrassa doucement sa main qu’il avait toujours dans la sienne.

« Ce n’est rien de bien intéressant. J’ai tenté de m’occuper au mieux pour que le temps passe plus vite mais cela n’a pas vraiment eu le succès recherché. Je n’aspirais qu’à te retrouver. »

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Jonathan ne pouvait pas espérer meilleur scénario que celui qui était en train de se dérouler. Tout cela parce qu’Iris y occupait le rôle principal. Elle occupait déjà la place la plus importance de toute son existence, et elle était presque toute son existence. Elle était son âme sœur, et il ne pouvait que vouloir sa présence, à chaque seconde qui passait. Ce n’était pas le cas tout le temps, mais il voudrait pourtant que ça le soit, et il ne s’en sentirait pas une seule seconde étouffé. Ce qui l’étouffait, c’était plutôt tout ce temps qu’il devait passer loin d’elle.

Il était obligé de supporter cela, il ne savait pas pendant combien de temps encore, mais cela ne l’amusait pas vraiment. Il n’avait pourtant pas le choix, et ce n’était pas comme si la situation telle qu’elle était lui plaisait vraiment. Il devait donc faire avec. Au moins, il pouvait profiter d’elle quand ils se retrouvaient, même si ce n’était parfois presque pas assez. Ils n’étaient pas vraiment d’accord sur ça tous les deux, parce qu’Iris voulait continuer de cacher leur relation, et que Jonathan en avait plus que marre de voir vivre cacher.

Mais ce n’était guère le moment d’en parler dans tous les cas, Jonathan préférait profiter de la soirée et de leurs retrouvailles temporaires. C’était toujours mieux que rien, et puis, les choses s’annonçaient très bien pour la suite de la soirée, alors il n’y avait pas de quoi se plaindre. Jonathan n’avait d’yeux que pour Iris depuis qu’il était arrivé, et il n’était pas prêt à vouloir se lasser d’elle ou passer à autre chose.

"Je te mets au supplice, à ce que je vois. Je crois bien que je devrais m'en excuser, mais en vérité, j'adore ça."

Le jeune homme sourit légèrement. Il ne doutait pas des propos d’Iris, il la connaissait depuis le temps, et elle avait toujours été ainsi. Cela ne le surprenait donc pas. En tout cas, il est vrai qu’elle le mettait au supplice, que ce soit de manière directe ou non, il était toujours au supplice lorsqu’elle n’était pas avec lui.

« Quelle femme cruelle. »

Evidemment, il ne pensait pas qu’Iris était cruelle, quand bien même elle le serait, cela ne l’empêcherait pas de l’aimer et la désirer. Elle restait son âme sœur, et il n’était pas exempt de tout pêché non plus. Ils avaient tué Horace à deux après tout, et il ne regrettait pas du tout leur geste, puisque maintenant, Iris n’appartenait qu’à lui.

"Je suis tout à toi, ici et maintenant, tu peux faire absolument tout ce que tu veux de moi."

S’il était un fil, Jonathan aurait facilement ronronner en entendant de telles paroles. Il faut dire qu’elle savait lui parler, cela ne faisait aucun doute. Il répondit à son baiser volontiers, avant de faire courir ses doigts sur sa joue. Son pouce caressa ses lèvres doucement, tandis que son regard ne la quittait pas une seconde. Il ne se lasserait jamais de regarder Iris, tant elle était parfaite.

« J’aime tellement quand tu dis ce genre de choses. »

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Cela faisait maintenant quelques années qu’Iris et Jonathan étaient amants, le début remontait de l’époque où elle était encore mariée à Horace, période que Jonathan n’avait aucune envie de revivre, mais il avait toujours ce sentiment de conquête lorsqu’elle était là. La satisfaction de la posséder intégralement, comme s’il fallait qu’il la séduise à chaque fois pour qu’elle soit de nouveau à lui. Que ce soit conscient ou non, c’était quelque chose que Jonathan appréciait. Vraiment. Même s’il savait pertinemment qu’elle était à lui, et que les choses ne changeraient jamais. Jonathan n’était pas jaloux parce qu’il avait peur qu’elle trouve mieux que lui un jour, ce qui n’était pas possible, mais il était jaloux parce qu’autant que les hommes soient attirés par Iris, c’était une chose totalement naturelle et compréhensible, mais certains s’imaginaient un peu trop qu’il pourrait y avoir quelque chose, et cela ne lui plaisait pas vraiment.

"Je ne me contente pas de le dire, j'en pense le moindre mot"

Et c’était ce qui lui plaisait autant. Il savait qu’elle était toute à lui, il n’y avait pas de question à se poser. Mais il était toujours agréable, très agréable, de lui entendre dire cela. Il aimait entendre encore et encore qu’elle était toute à lui. Iris n’était pas n’importe quelle femme, elle n’était pas n’importe qui. Elle était parfaite, et bien plus encore. Elle était le genre de femme qu’on ne possédait pas entièrement, qui était forte et indépendante, qui ne se laissait pas soumettre par un homme, et pourtant, le destin avait voulu qu’elle lui appartienne, et il ne pouvait qu’en être comblé.

"Alors vas-y, fais tout ce que tu veux de moi, j'attends."

Il sourit amusé, à l’ordre à peine déguisé qu’elle lui intimait. Il ne s’ombrageait aucunement, elle pouvait bien lui ordonner tout ce qu’elle voulait, il ne manquait pas d’en faire de même. Il passa un bras autour de ses reins et l’amena souplement à le surplomber. Caressant ses cuisses et ses hanches d’un mouvement lent et calculé, il l’observa doucement. Il n’y avait rien de plus beau qu’Iris Caldwell, elle était l’être parfait, l’idéal féminin dans toute sa splendeur. Ses lèvres allèrent se perdre dans le creux de son cou, goûtant à sa peau douce et parfumée dont il ne se lasserait jamais.

« Et si je désobéis, que me feras tu ? »

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Jonathan n’aurait pas pu rêver mieux qu’Iris, il en était totalement conscient. Elle était la femme parfaite, l’idéal féminin par excellence. Aucune femme ne pourrait lui arriver à la cheville. Quand bien même il n’était pas très objectif, c’était tout de même ce qu’il pensait, et dès la première fois qu’il avait posé les yeux sur elle. Après son frère, malheureusement, mais ce détail avait été réglé, par la plus radicale des manières, mais au moins, maintenant, il n’avait Iris rien que pour lui, et c’était le principal. Il ne voulait plus la partager.

Et il n’était pas question de le faire. Dans tous les cas, il aimait être le sens de son attention, quand elle le regardait comme elle était en train de le faire. Pouvoir disposer d’elle, et de son corps comme il le voulait. Ils se disaient tant de choses par le regard, c’était tout de même fou de pouvoir comprendre quelqu’un comme cela. C’en était devenu une habitude à présent, mais parfois, Jonathan prenait tout de même conscience d’à quel point ce qu’il y avait entre eux était exceptionnel, précieux, et unique. Il n’aurait voulu partager cela avec personne d’autre qu’Iris, il s’était trouvé la femme parfaite, et il entendait bien être son homme parfait. Mais il n’avait pas de doutes à ce sujet, aucun.

Le jeune homme se délectait de pouvoir goûter et caresser sa peau, rien que pour avoir un avant-goût de ce qui allait suivre. Il ne se lassait pas d’elle, et ne se lasserait jamais d’elle. Au risque de se répéter, Iris était vraiment parfaite, et tout en elle séduisait Jonathan en un rien de temps. Il pourrait très bien passer ses journées à cajoler, caresser, et embrasser le corps d’Iris sans s’ennuyer une seconde.

"Est-ce que tu es vraiment sûr de vouloir prendre ce risque ? Tu sais très bien que je peux me montrer... terriblement cruelle..."

Un frisson parcourut son échine, aussi bien à cause de ses gestes que de ses paroles, son attitude… tout chez elle le rendait fou. Oui, il savait de quoi elle était capable, il adorait ça, mais il savait aussi qu’elle ne ferait jamais rien contre lui, et la réciproque était vraie. Il remonta ses mains sur ses cuisses, entraînant le tissu de sa robe pour la relever jusqu’à la faire glisser lentement le long de son corps jusqu’à lui enlever, laissant ses mains explorer ses courbes parfaites qu’il connaissait par cœur.

« Hmhm… je sais oui. Mais tu sais que j’aime quand tu te montres cruelle. Et tu ne le serais pas avec moi… pas vrai ? »

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Jonathan aimait chaque facette de son amante. Ce qui n’avait rien de très étonnant, étant donné qu’elle était son âme, ils se retrouvaient sur tout, se ressemblaient sur tout. Evidemment, il leur arrivait d’avoir des désaccords, des petites disputes, parce qu’ils n’étaient pas deux copies conformes, et qu’ils avaient tout de même deux caractères plutôt forts, mais ils réglaient ça assez rapidement en général. Quoiqu’il en soit, Jonathan aimait absolument tout chez la jeune femme, et en particulier dans des moments comme celui-là.

S’il savait parfaitement comment les choses allaient finir, cela restait fort agréable de jouer avant cela. Quoiqu’il en soit, Jonathan savait bien qu’Iris ne lui ferait jamais de mal. Il savait de quoi elle était capable bien sûr, et pas qu’à cause du fait qu’elle l’avait aidé à tuer Horace, mais il savait qu’elle n’était pas le genre de femme à avoir des scrupules ou à se refuser quoique ce soit. Elle était une femme forte, indépendante et déterminée. Elle savait ce qu’elle voulait, et elle faisait toujours ce qu’il fallait pour l’avoir. C’est pour cela qu’il l’aimait tant. Ça et encore plein d’autres choses. Iris était une femme hors du commun, et à côté d’elle, toutes les femmes du village sans exception étaient fades, sans intérêt. Il n’y avait pas deux femmes comme Iris, et il n’y avait pas plus parfait qu’elle non plus.

Il ignorait ce que serait sa vie sans elle. Mais il n’avait pas envie de le savoir. Il avait l’impression de vraiment vivre que depuis qu’Iris était entrée dans sa vie. Elle était parfaite. Elle était tout pour lui, et il ne se lasserait jamais de sa présence, des moments qu’il pouvait passer avec elle. Tout n’était peut-être pas parfait, pas encore, il manquait quelques détails, mais en tout cas, ils se rapprochaient dangereusement de la perfection, en cet instant précis.

"Seulement si tu es sage. Mais pas trop quand même"

Jonathan sourit et frémit de plaisir à la caresse de sa partenaire. Si elle attaquait directement les points sensibles, il allait falloir accélérer les choses aussi de son côté. Même s’il aimait tout aussi bien prendre son temps. Comment ne pas vouloir faire l’éloge du corps d’Iris en même temps. Il laissa courir ses lèvres et sa langue dans son cou, et le haut de sa poitrine, continuant de goûter sa peau.

« Tu sais bien que je suis toujours d’une perfection sans nom. Tout comme toi. »

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Il n’y avait pas meilleurs moments que ceux passés avec Iris. Jonathan n’avait même pas besoin d’y réfléchir pour le savoir. Quand il était avec elle, il n’y avait plus aucun problème, plus aucune pression. Il n’avait même plus besoin de penser à quoique ce soit, il pouvait juste se laisser porter par les évènements, sans s’en préoccuper. Et actuellement, les évènements étaient plus qu’appréciables pour Jonathan. Que pourrait-il vouloir de plus qu’un moment charnel et intime avec son âme sœur ? Pour le moment, rien du tout. Il voulait juste savourer et profiter de l’instant présent avec sa belle.

Et c’était exactement ce qui était en train de se passer. Il savait très bien ce qu’il allait advenir de la soirée, et il ne pouvait en être plus ravi. Il ne se lasserait jamais de sa compagne, de pouvoir l’admirer, la toucher. Elle était la plus magnifique des œuvres d’art, et en plus de cela, elle lui appartenait. Il se sentait vraiment chanceux, et il ne regrettait vraiment pas de s’être donné les moyens de pouvoir la posséder totalement. Même si la mort de son frère ne le réjouissait pas non plus, il n’avait pas eu d’autre choix que celui-là, et entre Horace et Iris, le choix avait été plus que rapide.

"Tu me rends plus parfaite que je ne l'ai jamais été."

Jonathan aurait pu affirmer qu’elle n’avait pas besoin de lui pour l’être, mais au fond, il était d’accord avec elle. Ce qui n’était pas de la vantardise, mais la stricte vérité. C’était pareil pour lui, dans tous les cas, et cela avait tout une logique. Ils n’étaient vraiment bien que lorsqu’ils étaient ensemble, alors rien de plus évident qu’ils soient tout en haut lorsque c’était le cas. Il aida son amante afin qu’il soit tout aussi nu qu’elle. Décidant que le petit jeu commençait à durer un peu trop, Jonathan renversa Iris sous lui, la dominant totalement. La patience, cela n’avait jamais été son point fort, et c’était bien trop dur de résister trop longtemps à Iris. Ses baisers et ses caresses se firent plus empressés, et plus intenses aussi. Ses mains ne manquaient aucune zone de son corps et il prenait à peine le temps de respirer entre deux baisers.

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Jonathan était incapable de résister à Iris, aucun homme ne le pourrait. D’autant plus quand elle était nue. Il n’y avait aucun défaut chez sa compagne, objectivité ou non, c’était un fait. Iris était parfaite à tous les niveaux, et elle était plus que magnifique. Elle était la plus belle femme de notre terre. Elle était la plus belle femme de la création, c’est tout. Il ne débattrait pas à ce sujet, parce que ce n’était pas la peine, c’était un fait. Iris était ce que tout homme attendait de la plastique d’une femme, tous les goûts étaient peut-être dans la nature, mais au bout d’un moment, il fallait cesser de se mentir à soi-même. Il était juste impossible de ne pas la désirer.

Jonathan n’avait dans tous les cas, aucune raison de se retenir. Il savait qu’elle lui était offerte, tout comme lui, lui était offert. Tout marchait toujours dans les deux sens, ils fonctionnaient toujours en réciprocité, même si ce n’était pour devenir qu’une seule et même personne en finalité. Le jeune homme ne se lasserait jamais de découvrir son corps, encore et encore, de goûter à ses lèvres, et à sa peau. Iris était comme une drogue pour lui. Il ne pouvait y résister, et il en était totalement dépendant.

Et il espérait bien qu’il en était de même pour elle, mais il n’en doutait pas. Tout avait toujours été fusionnel, et passionnel entre eux. Dès leur première rencontre, ils avaient su, et ils n’avaient vraiment pas attendu longtemps, avant de céder à la tentation de s’appartenir l’un, l’autre. Et Jonathan n’avait jamais ressenti de culpabilité à l’idée d’être l’amant de la femme de son frère, tout comme quand ils avaient décidé de se débarrasser d’Horace. Iris passait, et passerait toujours avant tout, et tout le monde. C’était ainsi, et c’était immuable.

Jonathan attendit encore un peu, préférant laisser monter l’envie, ainsi que la frustration. Cela ne rendait l’acte qu’encore meilleur, mais il était bien difficile de ne pas répondre à la supplication silencieuse de son âme sœur. Il se glissa donc entre ses cuisses, avant de la posséder, gémissant par la même occasion, ressentant en plus du plaisir physique, la sensation d’être enfin complet. Il n’attendit ensuite pas longtemps après cela avant de commencer à mouvoir ses hanches à l’encontre des siennes.

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Jonathan ne s’était jamais senti aussi bien que lorsqu’il ne formait plus qu’un avec Iris. Au-delà du plaisir physique que cela lui procurait, il y avait ce sentiment de complétude, de satisfaction. La sensation d’être là où il le devait. Quelque chose qu’il n’avait jamais ressenti avec aucune autre femme, et qui ne ressentirait jamais avec aucune autre. Parce qu’elles n’étaient pas Iris, tout simplement. Si ce sentiment si particulier était présent, c’était parce qu’Iris était son âme-sœur, l’autre partie du puzzle. Même avant toute cette histoire de myrihandes, les choses avaient toujours été spéciales entre eux, plus intenses, plus puissantes.

Ils s’étaient définitivement trouvés. Ils l’avaient su, dès le premier regard. Dès qu’Horace lui avait présenté Iris, Jonathan n’avait eu d’yeux que pour elle. Toutes les autres femmes étaient devenues fades à ses yeux, et c’était Iris qu’il voulait, sans négociations pour elle. Et il avait réussi à l’avoir, avec une grande facilité, puisqu’elle n’avait pas résisté longtemps, peu importe si elle commettait l’adultère, puis le meurtre. Il ne regrettait pas d’avoir fait disparaître Horace, il ne regretterait jamais, parce s’il avait perdu son frère, il avait gagné Iris. Elle valait tous les sacrifices, toutes les épreuves. Maintenant, elle n’avait plus de mari gênant, elle était libre, mais toute à lui, sans que plus jamais un homme ne tente de lui dérober.

Le jeune homme ne se lassait pas d’observer le visage de son amante, refusant de couper le contact visuel, se gargarisant de ses expressions de plaisir. Elle était magnifique en tout instant, mais elle n’avait jamais été plus belle que lorsqu’elle se laissait aller au plaisir, plaisir qu’il lui procurait, bien évidemment. Jonathan ne se lasserait jamais de son corps, de cette perfection qui la caractérisait. Puisque Iris était la perfection incarnée. Ses hanches se mouvaient contre les siennes, il n’avait aucune envie de se précipiter, il voulait savourer cet instant, ne rien négliger. Ses mains continuaient de parcourir le corps de son âme-sœur, caressant la moindre parcelle de peau, l’adorant presque. Il ne pourrait pas ne pas le faire. Au bout d’un moment, ses mouvements se firent plus rapides, plus soutenus, se rapprochant du point culminant. Il planta son regard dans celui d’Iris, voulant se noyer dans son regard, puis arriva le coït, le myrihande de l’air se laissa totalement submergé par le plaisir, emportant son amante avec lui, savourant cet instant de pur plaisir.

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Jonathan ne pouvait décrire tout ce qu’il ressentait quand il était en présence de son âme sœur. Il l’aimait, plus que tout au monde. Elle lui était totalement essentielle, et il mourrait de son absence. Au sens littéral. Jamais il n’avait ressenti cela avec qui que ce soit d’autre, et cela ne serait jamais le cas. Il n’y avait qu’elle. Il avait tué pour elle, son propre frère, et il recommencerait, si le besoin s’en faisait ressentir. Iris avait un pouvoir immense sur lui, et tout son esprit était focalisé sur elle, et encore plus quand ils étaient ensemble, encore plus quand ils faisaient l’amour. Il avait toujours pensé à son plaisir à elle, avant le sien, mais les deux étaient liés. Il prenait davantage de plaisir quand elle en prenait, et cela ne faisait que monter crescendo, jusqu’à atteindre le point le plus haut du plaisir.

Jonathan était pleinement heureux, il était en totale communion avec Iris, et il n’avait aucune envie que cet instant si magique soit brisé d’une quelconque façon. Il reprenait son souffle, petit à petit, continuant de profiter de la présence de son amante, de sa peau contre la sienne, de son souffle dans son cou, de son odeur, son contact… tout ce qui la caractérisait, et ce qui les ramenait à cette proximité dont il pourrait ne jamais se défaire. S’il le pouvait, il passerait chaque seconde de son existence avec elle, dans ses bras. Elle lui suffisait, il n’avait besoin de personne d’autre, seule elle comptait, seule elle lui manquait atrocement. Evidemment, il avait certaines relations, certains amis que Jonathan appréciait beaucoup, mais Iris était tellement au-dessus de tout cela.

"Je t'aime."

Un sourire ourla ses lèvres. C’était quelque chose qu’il savait, bien évidemment. Mais il aimait l’entendre le lui dire. Même si ce qu’ils ressentaient était au-dessus de l’amour. C’était bien plus fort, bien plus profond que de l’amour, mais il aimait tout de même qu’elle lui dise qu’elle l’aimait. C’était comme une assurance. Il embrassa tendrement ses lèvres, puis il l’observa, quelques instants, ne se lassant pas de sa beauté parfaite.

« Moi aussi, je t’aime. Et j’ai faim maintenant, on peut passer à table. Mais j’espère que tu seras aussi à la carte des desserts. »

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Dès le départ, il y avait eu très peu de chances pour que Jonathan tienne tout le repas avant de pouvoir retrouver Iris vraiment. Il avait tenté mais… Iris était une bien plus grosse tentation, et tentatrice. Il plaidait coupable, il n’avait aucune volonté quand il s’agissait d’elle, et en toute honnêteté, il n’avait absolument aucune envie d’en avoir. Elle était son âme sœur, il était donc normal qu’il soit tout le temps attiré par elle, et que tout son être ne cherche qu’à être proche de la jeune femme. Il l’aimait plus que tout au monde, sur certains points il s’accordait même à penser que c’était encore plus fort que de l’amour. C’était indescriptible, mais c’était d’une puissance incontestée.

Et l’avantage était qu’il pouvait vivre pleinement sa relation parce qu’il était persuadé qu’Iris ressentait la même chose que lui. Il n’avait même pas besoin de se poser la question, tellement c’était évident. Certes, il était libre à ce sujet, mais à cause de la bienséance, il ne pouvait pas être totalement avec elle, pas publiquement, et cela commençait fortement à devenir pesant pour lui. Il trouvait qu’ils avaient assez attendu, Horace était mort depuis longtemps, et la réaction d’Arthur l’avait rassuré, et encouragé dans sa décision de rendre leur relation publique.

"Tu es insatiable. J'ai bien peur que nous devions manger froid. Mais ça ne devrait pas poser de soucis. Attends de voir ce qu'il te restera d'appétit d'ici le dessert. Je me demande si tu auras toujours autant faim de moi lorsque nous vivrons ensemble."

Jonathan s’était également rhabillé, un peu négligemment et l’avait rejointe à table. Effectivement, il était assez insatiable, mais il ne pouvait que l’être avec une compagne comme Iris. Elle était d’une perfection telle qu’il ne pouvait cesser d’avoir envie d’elle. Manger froid n’était pas un souci, d’autant plus qu’il était certain qu’Iris avait prévu le coup, en revanche, il fut légèrement surpris par la dernière remarque de la belle blonde. Il ne se posait pas ce genre de question, parce que pour lui, il désirerait toujours autant Iris, qu’ils vivent ensemble ou non. Et d’ailleurs, il ne demandait que ça, de vivre avec elle.

« Tu sais bien que oui, je ne vois pas pourquoi ça changerait. D’ailleurs, je serai ravi de te le prouver le plus tôt qui soit. Je l’ai dit pour nous deux, à Arthur. »

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Leur relation telle qu’elle était à ce jour apportait des avantages, il en était conscient. Le frisson de l’interdit, l’adrénaline… C’était sympa, il en convenait, mais il avait tout de même envie d’autre chose, quelque chose de nouveau. Il avait envie de pouvoir avoir une relation normale avec la femme qu’il aimait. Il voulait avoir le droit de l’aimer, tout simplement. Après tout ce qu’il avait fait pour pouvoir l’obtenir, il estimait qu’il pouvait la présenter comme sa compagne sans qu’on le juge.

Il y aurait forcément des mauvaises langues, c’était comme ça, mais qu’importe. Il ne voulait plus être l’amant d’Iris, il voulait qu’ils puissent vraiment se comporter comme un couple. Iris ne devait pas craindre qu’il y ait moins d’alchimie entre eux, ou alors que Jonathan finisse par se lasser, ou quoique ce soit d’autre, cela n’arrivera jamais. Il était incapable de pouvoir se lasser d’elle. Ce n’était pas parce qu’il n’y aurait plus ce goût d’interdit que leur relation deviendrait subitement plus ennuyeuse, il n’avait de son côté aucune inquiétude à ce sujet. Il voulait juste être avec elle complètement.

Il ne voulait cependant pas lui forcer la main, et tant qu’elle ne serait pas totalement d’accord avec l’idée d’afficher leur relation au grand jour, il n’en ferait rien. Il attendrait qu’ils soient tous les deux sur la même longueur d’onde, comme toujours. Iris était ce qu’il y avait de plus important dans sa vie, il était donc normal qu’ils fassent les choses à deux. Mais il avait le sentiment que la période de deuil, et de suspicion était passé, et qu’ils pouvaient enfin être eux-mêmes aux yeux de tout le monde.

"Comment a-t-il réagi ?"

Jonathan afficha un léger sourire, pas surpris pour un sou du fait qu’elle concentrait l’attention surtout sur ce point. En somme, c’était le plus important, et dans le cas inverse, il aurait réagi exactement de la même manière. Le premier test auprès d’Arthur avait été concluant, puisque ce dernier avait très bien réagi. Jonathan savait pertinemment que tous ne réagiraient pas ainsi, et que certains trouveraient leur relation contre-nature, mais l’important sera l’avis de la majorité, et il avait le sentiment qu’il serait en leur faveur. Ils étaient le couple parfait, ils n’auraient pas d’autre choix que de le reconnaître, de toute manière.

« Très bien. Il a été surpris, mais il a dit qu’avec le temps que nous avions passé ensemble depuis la mort d’Horace, et avec la peine commune tout ça, c’était normal que l’on se soit rapproché. Il a dit qu’on avait le droit d’être heureux, et qu’on se fichait de l’opinion des autres. Et oh oui, il nous invite à dîner tous les deux. »

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