#Sujet: Re: Il est temps [pv Edward <3333]Dim 27 Fév - 11:09
Il est temps.
Est-ce qu’il avait forcément besoin de prendre un temps, ici et maintenant, pour dire à Jane à quel point il l’aimait ? Pas forcément, elle en avait parfaitement conscience, il savait qu’elle l’aimait (sinon clairement ils n’en seraient pas là), est-ce qu’ils avaient vraiment besoin de se le dire ? Oui, clairement oui. Parce que ça faisait un bien fou, que ça soit de le dire, ou de l’entendre. Edward avait besoin de dire à Jane qu’il l’aimait, comme il avait besoin qu’elle lui réponde. Au vu de ce qu’ils avaient vécu tous ce temps, en si peu d’année mine de rien, c’était évident qu’ils pouvaient avoir quand même besoin de se le dire, que ça soit pour se rassurer mutuellement ou juste pour exprimer une pensée profonde. Ils avaient mis tant de temps à réellement se l’avouer, même à eux même, comme ils avaient mis du temps avant de réellement parvenir à se le dire sans ombre au tableau.
Et comment ne pas avoir envie de lui dire quand il voyait le franc sourire sur le visage de son âme sœur, avant qu’elle ne s’approche de lui pour l’embrasser de toute ses forces. Edward glissa ses mains dans le dos de la jeune femme pour la rapprocher un peu plus, répondant avidement à son baiser. Un large sourire décora son visage ensuite, quand Jane lui répondit à son tour qu’elle l’aimait, posant son front contre le sien. Présentement, le jeune homme n’avait juste besoin de rien d’autre, sa vie semblait prendre le chemin qu’elle devait prendre, il n’avait pas besoin de plus, il avait tout ce qu’il lui fallait pour être heureux. Et comment ne pas l’être quand il avait la chance que Jane revienne pleinement dans sa vie.
« En route ! » Confirma Edward, sourire aux lèvres toujours, attrapant la main de Jane pour qu’ils sortent ensemble de la maison.
Ce n’était pas grand-chose, c’était même très anodin, mais le simple fait de pouvoir sortir ensemble main dans la main, de vivre comme un couple normal, c’était incroyable pour eux. Ils avaient trop longtemps du se cacher, ils avaient traversé tant de tempête, c’était agréable de pouvoir enfin vivre une vie normale. Même si les connaissant, ça pouvait n’être que de courte durée, mais Edward n’avait en aucun cas peur du futur.
« Je ne sais pas comment font ces gens pour vivre d’amour et d’eau fraiche. » Reprit-il, tout en marchant, rebondissant sur les propos de Jane. « Tu combles nombre de mes appétits chérie… mais la nourriture ! Je ne pourrais jamais m’en passer ! »
Sauf quand on se retrouvait enfermé dans une grotte avec le strict minimum pour rester en vie, mais il n’y avait pas forcément besoin de revenir sur des périodes sombres. Là, ils n’avaient besoin de se retenir de rien, ils avaient un bon appétit, il n’y avait rien pour les empêcher de manger correctement. Il n’y avait plus aucune ombre dans le ciel, ce qui franchement était rare.
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Jane Baker
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#Sujet: Re: Il est temps [pv Edward <3333]Dim 27 Fév - 11:34
Il est temps
C
omment faisaient les gens pour vivre d'amour et d'eau fraîche ? C'était bien simple, personne ne vivait d'amour et d'eau fraîche, les gens qui le prétendaient mentaient, parce que les gens qui ne mangeaient pas mourraient, c'était aussi simple que ça, c'était dans la nature et dans l'ordre des choses. Alors, très clairement, la jeune femme était convaincue que l'expression consacrée n'était que du vent. Tous les deux, par la force des choses, ils avaient connu la faim dans d'immenses proportions, ils savaient ce qu'il en était, exactement.
-Personne ne vit VRAIMENT d'amour et d'eau fraîche, mon chéri, tu le sais n'est-ce pas ? que c'est juste une expression ? ne put s'empêcher de se moquer gentiment Jane en passant doucement une main dans les cheveux de son mari. Mais donc, j'en déduis que si tu devais choisir entre la nourriture et moi, tu choisirais la nourriture, ça fait plaisir, vraiment, répliqua-t-elle alors sans aucune forme de sérieux, évidemment.
Surtout qu'elle savait bien que c'était nécessairement faux, car s'ils devaient choisir entre eux et absolument n'importe quoi, ils en avaient tous deux pleinement conscience, c'était toujours eux qu'ils choisiraient, envers et contre tout. Ce n'était pas parce qu'ils avaient conscience de cela que, pour autant, ils devaient forcément, l'un et l'autre se priver de tout pour se prouver qu'ils en étaient capables. Ils pouvaient tout avoir, ils avaient le droit, ils s'octroyaient le droit, l'un comme l'autre, de pouvoir manger à leur faim et d'être aussi amoureux qu'ils le voudraient. Pourquoi se limiter quand on pouvait tout avoir, pas vrai ?
-Je devrais compter plus que tout pour moi et finalement j'apprends ça. Je crois que, pour la peine, je devrais manger ta part, déclara-t-elle absolument arbitrairement, dans le seul but de donner le change, nécessairement.
Bientôt, ils arrivèrent dans un restaurant et à peine assis à la table, Jane se jeta sur le menu comme la misère sur le monde, impatiente de se faire péter le bide. S'il était une chose qu'elle aimait avec Edward, c'est qu'elle n'avait jamais besoin de réfréner sa gourmandise, sous aucune forme de prétexte.
-Je veux une liste non exhaustive de tout ce que tu serais capable de faire passer avant moi, décréta-t-elle après avoir suffisamment regardé son menu pour pouvoir dire par coeur ce qu'elle avait l'intention de prendre (et la liste était longue - à ce stade, c'était même un défi personnel, au bout du compte, de commander le plus possible, elle n'allait pas dire le contraire).
Jane savait bien quelle était la réponse attendue, mais elle savait aussi qu'Edward avait pour habitude de la chambrer, et donc elle s'attendait forcément à un revirement du genre. Elle le réclamait, même.
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Edward Baker
Je résiste à tous sauf à la tentation
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#Sujet: Re: Il est temps [pv Edward <3333]Sam 5 Mar - 12:47
Il est temps.
Edward était bien incapable de retenir un franc sourire de se nicher sur ses lèvres, alors que Jane se foutait gentiment de sa tronche. En même temps, elle avait parfaitement raison, le jeune homme n’avait pas manqué de lui donner le bâton pour se faire battre… et évidemment, elle ne se retenait pas de le prendre à pleine main. À une époque, ils avaient tendance à se chercher un peu trop et à aller trop loin, prenant trop à cœur leurs remarques respectifs. Maintenant, ils avaient confiance telle qu’ils pouvaient se dire les choses sans se vexer (ou presque). En tout cas, Edward savait bien que son âme sœur ne pensait pas une seule seconde qu’il soit capable de faire passer la nourriture avant elle, même s’il trouvait amusant qu’elle le souligne.
Parce qu’il était évident qu’ils ne pouvaient rien faire passer avant l’autre, ils en avaient conscience entièrement. S’ils se retrouvaient à devoir choisir entre n’importe quoi et eux, ils se choisiraient, c’était l’évidence même. Cette évidence avait juste mis un peu de temps avant de réellement prendre sa place dans leur vie, mais maintenant qu’elle était ancrée, rien ne pouvait leur faire changer d’avis. Ils le savaient donc, mais ça ne voulait pas dire qu’ils devaient faire ce choix. Même Samuel… est-ce que ça faisait d’Edward un mauvais père de savoir que s’il devait choisir entre Jane et Samuel, il choisirait Jane ? Peut-être, mais le choix ne se posait pas, alors il n’avait pas l’intention de se retrouver dans cette situation. Ils sacrifieraient tout l’un pour l’autre, mais ils n’avaient pas besoin de le faire, alors ils ne le faisaient pas.
« Tu manges déjà ma part tout le temps Jane, ne me fais pas croire le contraire ! » Répliqua-t-il quand Jane utiliser ce prétexte dans le seul but de se donner du change et se goinfrer.
Évidemment, Edward disait ça sur le ton de la plaisanterie, il ne jugeait jamais Jane sur la quantité de nourriture qu’elle était capable d’absorbé, parce qu’ils étaient tous les deux très… vraiment très, gourmand. Et quand il la voyait manger de bon cœur, c’était d’autant plus rassurant qu’il était arrivé parfois qu’elle n’ait plus d’appétit. Puis… c’était important ensuite de faire beaucoup, vraiment beaucoup, d’exercice pour brûler toutes ces calories et garder leurs corps de rêve. En tout cas, l’appétit d’Edward était encore plus grand maintenant qu’ils étaient installés à une table, menu en main. Rien que l’idée de manger lui donnait faim, c’était pour dire. Edward releva son regard de son menu pour tourner ses yeux vers Jane, quand elle lui demanda une liste de ce qu’il était capable de faire passer avant elle. Jane jouait avec le feu, elle le savait, parce qu’il était évident qu’elle n’obtiendrait pas une réponse « idéale ». Il ne répondait jamais comme il le fallait, la différence c’était que maintenant, ils pouvaient se taquiner sans se faire du mal.
« Oula, tu m’en demande beaucoup, la liste est longue. » Répondit-il en posant lui-même son menu, plantant son regard avec une lueur de défi dans celui de Jane, un sourire en coin sur le visage. « Bon la nourriture tu le sais déjà, mais rien que ça il y a beaucoup de chose. » Il aurait pu se contenter d’énumérer de la nourriture, mais c’était moins amusant. « Le sommeil, j’aime beaucoup trop dormir. Du coup, forcément le lit, mon meilleur partenaire. » Il tentait de garder son sérieux, ce qui n’était pas évident, surtout en pensant à ce lit qu’ils partageaient surtout. « La baignoire aussi, sans parler d’un bon feu de cheminé ! »
Une liste de ce qu’il serait capable de passer avant Jane, ou tout ce qu’il adorait partager avec Jane ? A une époque lointaine, le jeune homme aurait prononcé des noms rien que pour pousser Jane dans ses retranchements et la blesser, mais cette époque était lointaine à présent.
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Jane Baker
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#Sujet: Re: Il est temps [pv Edward <3333]Sam 5 Mar - 13:07
Il est temps
J
ane leva les yeux au ciel mais ne chercha même pas à contredire son interlocuteur quand ce dernier lui fit remarquer qu'elle mangeait déjà sa part tout le temps. Elle pourrait prétendre que c'était faux... sauf que non, c'était effectivement le cas... Enfin, ce n'était pas comme si elle donnait à son mari l'occasion de mourir de faim, mais disons plutôt que piocher dans son assiette était devenu une sérieuse habitude à ses yeux, et elle ne se voyait pas aller à l'encontre d'une telle habitude : après tout, elle ne faisait pas de mal, pas vrai ?
Cette fois ne ferait pas exception, encore moins après les paroles qu'Edward venait de lui adresser, c'était naturellement trop tentant, alors elle ne se voyait évidemment pas faire autrement, et n'en avait surtout pas la moindre intention. Et parce qu'ils en étaient au stade de se taquiner sans que ça vire au drame (quoique ça pouvait aller très vite, avec eux : un petit mot de travers, et ça devenait immédiatement chaotique à un point ce qu'il y a de plus extrême), elle lui demandait donc ce qu'il serait capable de faire passer avant elle, en ayant bien conscience qu'il ne lui en ferait une liste que dans l'attention de l'agacer faussement.
C'était un terrain glissant, parce que si Edward, volontairement ou non, devait décider d'appuyer où ça faisait mal, immédiatement, Jane n'aurait plus la moindre envie de jouer du tout, ce serait absolument clair et net, et parfaitement acté. La nourriture, le sommeil, le lit (en même temps, dans ce fameux lit, elle pouvait facilement trouver sa place - et dans cette baignoire aussi, et devant cette cheminée également).
-En somme t'aimes que les trucs d'immense feignasse, quoi, résuma-t-elle en faisant mine d'être vexée, ce qui n'était pas le cas.
S'il aimait les trucs de grosse feignasse, ce n'était pas pour rien qu'il l'aimait aussi, et au demeurant, elle n'avait pas à se sentir surprise de quelque goût que ce soit le concernant, parce qu'elle savait tout de lui. ça avait mis du temps, il avait fallu avant ça qu'ils s'apprivoisent, mais à ce stade de leur relation, elle en était tout à fait certaine, absolument convaincue, vraiment.
-Mais si je n'étais pas dans ce lit ou dans cette baignoire, tu me les préfèrerais toujours ou pas ? demanda-t-elle en lui adressant un regard sans ambiguité, tout en commençant - gentiment - à lui faire du pied sous la table. Oui, bon, promis, ils étaient capables de se tenir, mais ils avaient leurs limites quand même, et aussi, ce n'était jamais qu'un jeu, et plus ils jouaient, plus ils avaient envie de jouer encore. C'était ainsi qu'ils étaient et avaient toujours été. Et c'était ainsi qu'ils resteraient, sans l'ombre d'un doute.
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