La distance est temporaire, alors que notre amour est éternel. (Eponine <3)

L’absence de Eponine avait été une épreuve pour Aaron. Ce qui lui avait manqué le plus, c’était clairement sa petite amie, avec qui il n’avait pas pu partager quoi que ce soit pendant tout ce temps. Le jeune homme avait évidemment eu peur de mourir, il avait eu peur de disparaître (aussi bêtement en plus), mais le pire avait été de supporter l’absence de sa petite amie. Pas seulement une absence physique, c’était tout… tout simplement. Eponine était tout, elle lui faisait ressentir tout. Ils pouvaient parler pendant des heures sans que jamais Aaron ne s’ennuie, ils ne pouvaient même ne rien dire du tout, le jeune homme sera parfaitement comblé. Mais évidemment, cette proximité physique avait aussi son lot d’intérêt. Est-ce que c’était si important que ça ? En soit non, ce n’était pas non plus quelque chose qui manquait à ce point à Aaron. Mais en même temps, quand ils se retrouvaient ainsi, Aaron ne pouvait pas s’empêcher de se dire qu’il était juste à sa place.

Tout ce qui la concernait en même temps, c’était forcément parfait. Dès que Aaron se trouvait en compagnie de sa petite amie, de celle qui était capable de faire battre son cœur si fort, de lui sortir son nez de ses bouquins, c’était juste sa place. Quoi qu’ils fassent, mais forcément il ne boudait pas son plaisir. Comment le ferait-il alors que leurs corps s’unissaient à la perfection et qu’il était empli de sensation, emplit de désir qui ne manquait pas de monter et monter encore plus.

Les mouvements de leurs corps étaient parfaitement raccord, c’était juste une évidence. Ils dansaient, ils s’unissaient. La vitesse s’accélérait et à aucun moment le jeune homme n’avait l’intention de retenir ce qu’il ressentait. Il ne cachait pas ce qu’il ressentait donc, à grand renfort de bruit, de soupirs et de gémissement, tout comme Eponine. Ce qui avait le don de faire encore plus grandir ses sensations. Et finalement, ce plaisir grandit encore et encore plus au point d’exploser totalement. Ce plaisir que Aaron n’aurait pas cru un jour ressentir avec qui que ce soit… et pourtant, c’était juste parfait.

Le jeune homme se laissa retomber auprès de sa petite amie, à bout de souffle, parfaitement heureux. Il se sentait si bien physiquement. Oh, il ne pouvait pas nier le fait qu’il était quand même un peu fatigué, parce qu’il se remettait quand même à peine d’une grande maladie. Mais il se sentait bien, physiquement bien, mentalement bien, il était juste là où il fallait et il était heureux. C’était la seule chose qui comptait pour l’heure et ça lui faisait du bien de ne penser à rien d’autre qu’à lui, qu’à elle… qu’à eux. Aaron tourna son visage vers celui de Eponine, caressant doucement sa joue.

« Je t’aime… » Souffla-t-il.

Même si ce n’était pas forcément quelque chose qu’il avait besoin de dire, il avait juste envie de l’exprimer. C’était le moment parfait après tout, même si elle n’avait pas manqué de le comprendre sans doute.